Voyage d’études à Bruxelles – Novembre 2022

Les étudiants du Master 2 en Sciences Politiques de l’Europe se sont rendus, comme chaque année – avec le soutien de la Chaire TEN Europa, du RFI Alliance Europa et de la Faculté de droit et sciences politiques, à Bruxelles du 5 au 10 novembre 2022. Voici le retour d’une étudiante participante sur l’ensemble de leur séjour.

 

De Nantes à Bruxelles, les étudiants du Master 2 Science politique de l’Europe s’interrogent sur sa politique sociale.

 

Le samedi 5 novembre 2022, nous avons pris le train très tôt, à 6h du matin, au départ de Nantes : direction Bruxelles. Au programme ? Découvrir l’Europe sociale et ses institutions ! Nous étions une petite vingtaine du Master 2 Science politique de l’Europe à participer à cette épopée. Ce voyage se déroulant en début d’année, il était également l’occasion pour nous, de tous nous découvrir en dehors de l’Université. De dépasser les liens qui nous unissent déjà à certains, pour en créer d’autres. C’est dans cet état d’esprit que nous prenions le train, excités par les prochains jours qui arrivaient.

A peine arrivée, et après seulement dix minutes de marche de la gare à notre hôtel, nos affaires furent vite posées. Direction une friterie du centre-ville, à pied, pour notre déjeuner du midi et fêter notre arrivée à Bruxelles. Le programme étant libre, nous avons passé notre journée à flâner dans les rues bruxelloises pour repérer tant les bonnes adresses, que nos prochaines visites de la semaine. Ce fut l’occasion de croiser le célèbre Manneken Pis, sa petite sœur, son chien… Le soir, entre camarades de la promotion, nous nous sommes essayés à quelques bières dans le célèbre et touristique bar : Le Delirium.

Dimanche matin, réveil presque matinal, malgré que nous commencions à y être habitués. En plus, notre hôtel sur le thème de la bande dessinée donnait bien envie de rester au chaud. Enfin, le rendez-vous était pris à 10h30, pour visiter la Maison de l’histoire européenne. Située dans le magnifique Parc Léopold, près d’un lac peuplé de cygnes, cette gigantesque maison s’étend sur six étages. Chacun retraçant une période de l’Europe : de sa création, à sa division jusqu’à son actuelle position dans le monde. Ce musée, dynamique et interactif, prend parfaitement place dans notre génération et n’a cessé de nous impressionner – tout en nous apprenant bien des choses. Le midi, nous nous sommes arrêtés pour une pause déjeuner dans le très célèbre Wolf. Notre Magmaa nantais a quasiment tout à lui envier, tant le choix et la décoration nous ont plu.

Malheureusement, le temps n’était pas au rendez-vous, et après une petite pause chocolat chaud pour nous réchauffer, nous nous sommes accordés une après-midi musées : Magritte et Picasso n’ont dès lors plus de secrets pour nous. Alors que le soleil revenait en fin d’après-midi, nous nous sommes arrêtés un temps pour soutenir une manifestation contre le régime politique en Iran et la répression des femmes. Le soir, nous avons dîner à Ixelles, au restaurant, avec nos professeurs. L’occasion de discuter des jours à venir, de la ville et de nos découvertes.

Lundi matin, en route pour commencer à se frotter aux institutions européennes. Au programme, découverte du Conseil économique et social européen (CESE) avec Victor Macedo, acteur de la société civile, représentant du Portugal au CESE. Chambre majeure de la participation citoyenne, cet hémicycle assure le lien entre les pouvoirs publics et la société civile. Elle conseille les institutions européennes (Commission, Parlement, Conseil…) dans l’élaboration des politiques publiques européennes. Composée exclusivement par la société civile, cette instance regroupe des syndicats, des organisations patronales, des employeurs, des associations, des ONG… 329 membres, désignés pour 5 ans, et répartis en trois groupes (Employeurs, Travailleurs et Organisations de la société civile).

L’après-midi nous avons visité le très impressionnant Parlement Européen. Même si nous avions des audio-guides, la visite et les commentaires éclairants et personnels de Manon Damestoy, ancienne Assistante Parlementaire Européenne et actuellement Chargée de mission pour Nantes Université, et assistante de la Chaire Jean Monnet « TEN Europa » étaient beaucoup plus intéressants, enrichissants, si bien que nous n’avons pas vraiment vu le temps filer.

Mardi matin, arrivée à 9h45 pour rencontrer des acteurs de la Commission européenne. Malheureusement, il n’est pas possible de visiter les locaux de cette instance. Ce qui n’empêchera pas le fait d’être très bien reçus par ses fonctionnaires. Une première fonctionnaire de la Commission nous a présenté l’institution et son rôle, puis la branche agriculture, son domaine de prédilection. Dans un deuxième temps, nous avons pu échanger et en apprendre un peu plus sur l’Europe sociale avec une présentation/discussion enrichissante de Coralie Deffes, travaillant à la Direction Générale de l’Emploi, des Affaires Sociales et de l’Inclusion. L’après-midi, rendez-vous à l’Université Saint-Louis, avec Nayla Glaise, l’actuelle présidente de Eurocadres. L’honneur de pouvoir lui poser quelques questions fut doublé par le fait qu’elle est actuellement la première femme à diriger Eurocadres et la première militante CGT à accéder à cette responsabilité ! Nayla Glaise est une personnalité très accessible avec laquelle nous avons beaucoup échangé. Nous avons ainsi pu en apprendre un peu plus sur le positionnement des représentants syndicaux sur les grands enjeux de la politique sociale européenne et comprendre les rouages du lobbying, notamment dans le processus décisionnel européen.

Le mercredi matin, dernière matinée avant le départ. Nous nous sommes réveillés à l’aube, puisque en Belgique, une grève générale pour contester l’inflation, et les réformes d’indexation des salaires, réduisaient les transports en commun. Nous avons rencontré pendant une petite demi-heure, au Parlement européen, Marie-Pierre Vedrenne. Marie-Pierre Vedrenne est l’ancienne directrice de la Maison de l’Europe de Rennes (2016-2019). Conduite par Nathalie Loiseau aux européennes, la liste « Renaissance » la fera élire députée européenne en 2019. Au Parlement, elle est co-présidente de la délégation Renaissance aux côtés de Valérie Hayer, et, également membre titulaire de la commission de l’emploi et des affaires sociales (et de la Commission INTA – commerce international). Malheureusement encore, la grève générale nous fait manquer notre rencontre de l’après-midi  avec Bart Vanhercke, le directeur de l’observatoire social européen. Nous avons donc passé notre journée au Musée de la bande-dessinée, et ce n’était pas si mal !

 

Retour dans notre belle Cité des Ducs, des souvenirs plein la tête, dans la matinée du jeudi. Nous étions plus que ravis d’avoir pu participer à ce séjour qui, financé à l’aide de l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa, de l’aide de l’UFR Droit et Sciences Politiques de Nantes Université, de la Chaire Jean Monnet Télos Ethos Nomos Europa, fut une franche réussite. Nous avons beaucoup appris, et nous nous sommes aussi beaucoup intéressés. Nous avons su saisir la chance que les acteurs, et nos professeurs surtout, nous ont offert. Quant à nous, nous avons pu nous rencontrer, créer du lien et des amitiés au sein de notre promotion. Ces quelques jours riches, furent très formateurs, et ont donné des idées à plusieurs pour revenir faire leur stage de fin d’études dans la magnifique capitale belge. De retour en territoire français, des étoiles plein les yeux, beaucoup d’entre nous se posent désormais bien plus de questions sur leurs avenirs personnels et professionnels, et rêvent encore du drapeau européen.

 

Capucine Jamette, étudiante de Master 2 Sciences politiques de l’Europe

 

Eurobazar des savoirs

La Maison de l’Europe de Nantes vous invite à l’Eurobazar des savoirs !

À la manière du speed-dating, rencontrez des experts sur plusieurs thématiques européennes : le numérique, les migrations et la paix, la construction européenne et l’égalité femmes/hommes.

En petits groupes et par sessions de 15 minutes vous découvrirez chaque thématique sous un œil nouveau grâce à l’expertise des intervenants qui pourront également répondent à vos questions.

L’événement se tiendra le lundi 28 novembre prochain à 18h30 à Europa Nantes.

On vous attend nombreux !

Entrée gratuite et places limitées

Inscriptions

Colloque international – Après les indépendances africaines : nouveaux enjeux, nouveaux acteurs, nouvelles diplomaties

Le Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (CRHIA) de Nantes Université et les Archives Diplomatiques vous invitent à leur colloque international :
Jeudi 17 novembre à Nantes à l’Institut d’études avancées
Vendredi 18 novembre à Paris au Archives diplomatiques de La Courneuve

Evènement organisé en présentiel et distanciel sur Zoom

Cet évènement bénéficie d’un soutien de l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa grâce dispositif de soutien au fil de l’eau à des manifestations scientifiques et colloques.

Destiné à faire un bilan historiographique et lancer de nouvelles pistes de recherches, le colloque fera une large part à la présentation et à l’évaluation critique des sources et de leurs lacunes éventuelles. On évoquera particulièrement les ressources offertes par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, qu’elles soient écrites ou orales, et dont plusieurs ensembles ont été récemment inventoriés et ouverts à la recherche. L’enjeu particulier de ce colloque est de mettre en évidence les complémentarités et l’intérêt de ressources archivistiques méconnues, accessibles mais encore peu exploitées, non seulement pour l’histoire des relations internationales, mais également pour l’histoire de l’Afrique.

 

Programme

Découvrez le programme détaillé ici.

Inscription

Inscription obligatoire à cet évènement avant le 15 novembre, 12h.

Cliquez ici pour vous inscrire.

 

Retour sur les échanges des étudiants Nantais avec le centre décisionnel Européen – Séjour d’études février 2022

Les étudiants du Master 2 en Sciences Politiques de l’Europe se sont rendus, comme chaque année – avec le soutien de la Chaire TEN Europa, du RFI Alliance Europa et de la Faculté de droit et sciences politiques, à Bruxelles du 28 février au 5 mars 2022. Voici le retour d’un étudiant sur leur rencontre avec la Commission européenne.

 

Retour sur les échanges des étudiants Nantais avec le centre décisionnel Européen

De Nantes à Bruxelles : L’espace européen de l’éducation

 

Une politique de coopération progressive

Les systèmes éducatifs et universitaires des États-membres de l’Union européenne [UE] ont été influencés, ces vingt à trente dernières années, plus ou moins directement par l’Union Européenne et ses instances. Que ce soit par le biais des enquêtes PISA pour les établissements scolaires, ou encore via le processus de Bologne et l’entrée de leurs différents modèles universitaires dans un nouveau paradigme, tous les systèmes nationaux ont, à leur échelle, été impactés par la dynamique de l’époque. L’UE s’est lancée en 2019 dans la poursuite d’un objectif commun : pouvoir former d’ici à 2025, un espace européen où l’accès à une éducation et une formation de qualité tout au long de sa vie est reconnu pour tous.

C’est entre 2010 et 2020 que cette politique a été réellement amorcée. L’enjeu était de pouvoir aussi bien renforcer la coopération que la compréhension mutuelle des différents États membres autour de leurs différents systèmes éducatifs. Malgré l’absence de compétence exclusive ou spécifique de l’UE en la matière, celle-ci a pu s’appuyer sur quelques articles (articles 6, 165 et 166 du TFUE) pour développer cette aspiration initiale – articles qui ne lui confèrent ni compétence partagée, ni compétence exclusive en matière d’éducation mais lui permettent d’impulser quelques grandes orientations, un accompagnement, des encouragements et incitations à agir, sans action directe de sa part.

Au-delà des textes, ce sont bien les initiatives et engagements politiques des responsables européens qui ont su confirmer ce souhait avec vigueur. Que ce soient par le biais des orientations politiques annoncées en 2019 par Mme U. Von der Leyen, ou encore les premiers jalons de cette politique adoptés dès 2018, la promotion d’une vision commune pour la création d’un espace européen d’éducation a clairement été affirmée, politiquement. Cette vision repose sur plusieurs engagements, principes et objectifs : la promotion du multilinguisme dans le cadre des enseignements et des programmes, dans la ligne de la devise européenne et afin de permettre aux jeunes de s’ouvrir à un monde de plus en plus mobile et ouvert à l’échelle globale; le respect des obligations du national face à ses requêtes et recommandations; la garantie d’un enseignement, et de parcours de formation répondant à des impératifs de qualité, d’inclusivité et placé sous le signe de l’innovation et du succès, notamment pour la branche universitaire; mais surtout comme but de permettre un renforcement des réseaux d’Universités européennes, de leur performance, de leur production de recherche mais aussi de leur qualité d’enseignements.

Autant de projections pour l’avenir qui mobilisent aussi bien des experts, que des organisations internationales/européennes telles que l’OCDE ou le Conseil de l’Europe. L’ampleur du projet oblige par ailleurs à étendre la consultation et les discussions bien au-delà de cette sphère institutionnelle en donnant une place réelle à de nouveaux acteurs, provenant principalement de la société civile tels que des associations, ou certains des principaux intéressés au programmes tels que les jeunes, ou tout autre citoyen de l’Union. Dans cette fabrique des politiques publiques aux acteurs multiples, la dynamique est aussi verte que numérique et innovatrice. Elle souhaite dépasser les clivages, afin de fédérer cet ensemble d’intervenants autour des valeurs de l’UE.

 

La Commission européenne : rencontre avec un acteur central de la politique européenne d’éducation/ESR

Le 2 mars 2022, les sciences politistes Nantais ont eu l’occasion de rencontrer des membres de la Commission européenne, porteurs de ce programme. Le premier de ces échanges consistait en une présentation détaillée de l’histoire et des objectifs de ce programme. Sa mise en œuvre nécessitait évidemment une stratégie bien définie, dont le cœur résidait, nécessairement, dans la remise en question de la compétence de l’UE en la matière. Ce premier échange a été, pour le groupe de voyageurs, l’occasion d’échanger plus en détails autour de l’opportunité et des contours d’un tel espace d’enseignement, de ses prétentions, de ses orientations, et de sa vocation au travers du temps. Les volets du programme touchant à la recherche ont été une clé d’entrée, permettant aux nantais de comprendre l’ampleur des tâches à accomplir sur ce seul secteur, au regard de la vision d’ensemble qui leur était présentée, car mobiliser et fédérer ne peut se faire en un claquement de doigt ou une simple volonté politique !

Dès lors sur ce point, ce sont bien les entre-recoupements et chevauchements des différents programmes mentionnés, anciens comme nouveaux, de compétences et de secteurs d’activités mobilisés, ainsi que de secteurs représentés et partie prenantes, qui ont pu apparaître aux étudiants comme étant aussi complexes qu’intéressants durant les débats. En l’espace de quelques minutes, c’est bien, en toile de fond, la culture de travail des institutions européennes qui apparaît dans les présentations : ouverte d’apparence et marquée par le partage des savoirs et d’expériences diverses au travers de l’Europe – moteur de ses réalisations.

Mme Hristina PETKOVA, membre de l’unité « Stratégie et investissement », Mme Deirdre HODSON et Mme Oana FELECAN, membres de l’unité “Écoles et Multilinguisme”, ont toutes trois été à l’écoute des demandes et questions des jeunes français, claires et concises dans leurs présentations Leur travail, pourtant complexe, a su être présenté clairement, permettant avec aisance la rencontre entre des étudiants en pleine découverte du quotidien de ces responsables européens, et les experts européens, acteurs de terrain, placés face à des théoriciens en herbe. Avant d’entamer une pause-café méritée après près de deux heures d’échanges, d’ateliers et de modules type classe-inversées et questions-réponses ludiques, ce sont deux autres intervenantes qui sont venues échanger avec le groupe, Mme Anusca FERRARI, membre de l’Unité “Éducation numérique” et Mme Fanny LACROIX-DESMAZES, membre de l’unité “Enseignement supérieur”. Ces présentations combinées ont ainsi permises aux étudiants d’avoir un panorama complet du programme portant sur la création et le développement d’un espace européen de l’enseignement et de l’éducation, dans les grandes lignes du moins, en quatre heures d’interaction.

Au sein du centre de Conférences Albert Borschette, Rue de la Loi à Bruxelles, ce temps d’échange a permis aux nantais de se confronter au quartier européen sur toute une journée et confronter leurs compétences, savoirs et préparation préalable, aux présentations des intervenants du centre décisionnel européen. Pour une majorité d’étudiants, ce fut une claque d’inspiration, réveillant les plus dubitatifs et sceptiques à l’égard de l’Union. Rencontrer, chercher à apprendre, et approfondir une question, permet d’avancer et d’interroger, aussi bien personnellement que collectivement, nos croyances premières parfois erronées. Pour ces nantais, rencontrer ainsi l’UE, malgré les quelques résistances et discours plutôt sceptiques ou péjoratifs induits par leur culture politique nationale, leur a également permis d’en tirer une belle leçon : l’ouverture sur l’autre est une véritable chance, il suffit de savoir chercher à s’éduquer par tous les moyens ! Croire n’est pas savoir, il faut préférer chercher à comprendre.

De toutes les rencontres effectuées durant leur séjour, la plus marquante d’entre elles fut celle-ci, pour la majorité des étudiants. La Commission européenne, au-delà d’être l’une des institutions majeures de l’Union, a permis à ces jeunes de cerner les enjeux d’un programme européen au travers le récit de ses acteurs de terrain. L’avenir politique de leur génération sera peut-être fortement, et sûrement, marqué par l’Europe car les positions que cet OVNI politique a pu prendre depuis la pandémie de COVID 19 et même avant concernant l’éducation sont marquantes. La nécessité d’agir par de nouveaux plans d’actions demande une tête de file force de proposition et capable d’agir au travers du continent. D’autant plus que son action doit pouvoir se faire à grande échelle, aussi bien au regard du contexte géopolitique, qu’économique et social, de notre époque. Savoir fédérer est une chance mais implique aussi de pouvoir se soumettre à de nécessaires essais-erreurs utiles pour l’avenir. Il y a en tout cas de grandes chances pour que les compétences et le cadre d’action de l’UE impactent de plus en plus le quotidien de nos jeunesses. Avancer dans les crises semble être son apanage.

Nombreux sont les acteurs qui, dans ce cadre et sur ce secteur en particulier, soutiennent l’Union et travaillent de concert avec elle. Elle leur laisse, semble-t-il, autant de place et d’importance que leurs propres capacités et ressources permettent de prendre pour s’insérer dans cette fabrique de politiques publiques d’un nouveau genre. Nombreux sont également les États à agir en sa faveur ou pour son compte en réponse aux défis contemporains. Il existera toujours une résistance du fait de leur héritage propre, du fait des différences de cultures politiques propres à chaque État-membre. Néanmoins ces différences ne constituent pas des entraves au fonctionnement de l’UE, qui les reconnait par ailleurs. L’Europe souhaite, en effet, répondre à ces enjeux d’avenir avec autant de volonté politique, d’intérêt que de pragmatisme, d’ouverture, mise en débat et de lucidité, dans le respect des particularités nationales.

 

GUIHARD Axel, M2 Sciences Politiques de l’Europe (2021-2022)

Témoignage d’un séjour de recherche à Madrid

Vincent LEROY, doctorant au Laboratoire du Centre de Recherche sur les Identités, les Nations et l’Interculturalité (CRINI) réalise une thèse sur « La réception du cinéma français dans l’Espagne franquiste » sous la direction de Maitane Ostolaza de Nantes Université et de José Luis Sánchez Noriega de l’Université Complutense de Madrid. Il a bénéficié d’une bourse de mobilité de l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa, et a ainsi effectué un séjour de recherche en Espagne, à Madrid, de janvier à juin 2022 pour sa première année de thèse.

Pouvez-vous présenter votre thèse ?

La présente thèse propose une analyse de la réception du cinéma français dans l’Espagne franquiste à travers la méthodologie spécifique de l’étude et de l’analyse des dossiers de censure cinématographique espagnols des longs métrages français réalisés entre 1950 et 1966 afin de démontrer comment sont représentées les valeurs de la société espagnole durant le franquisme à travers le prisme de la réception du cinéma français.
La censure au cinéma n’a jamais cessé d’exister au cours du temps et au détriment du septième art. Elle a été tout particulièrement importante en Espagne durant la dictature de Franco (1939-1975), et ainsi, il s’agira d’étudier la censure du régime franquiste à travers l’analyse cinématographique et censoriale des films français réalisés entre 1950 et 1966 : Quels films français ont été interdits et quels sont ceux qui ont pu passer l’écueil censorial puis être reçus en Espagne ? Quels ont été les espaces et les traces de la réception du cinéma français dans l’Espagne franquiste ? Quelle fut par conséquent la réception et la place du cinéma français en Espagne durant le franquisme ?
La thèse devra donc répondre au questionnement suivant : à travers la réception du cinéma français dans l’Espagne franquiste, comment sont représentées les valeurs et caractéristiques de la société espagnole durant le franquisme ? En quoi le cinéma français peut être un outil de compréhension de l’Espagne contemporaine ? Comment la réception des films français en Espagne permet de comprendre le modèle de la société espagnole sous le régime franquiste ? La thèse doctorale se centre autour de l’étude de l’histoire de l’Espagne contemporaine à travers le cinéma, c’est-à-dire que le cinéma est utilisé comme reflet et miroir de la société espagnole durant la dictature mais également comme objet culturel qui contribue à façonner notre vision et notre représentation de la réalité. De plus, la circulation transnationale des influences artistiques et cinématographiques ainsi que les questions liées à la production et à la réception transculturelles des films sont également des axes majeurs de ce travail.

Ainsi, l’histoire du cinéma français et l’histoire de l’Espagne contemporaine sont mises en dialogue et analysées à la lumière des contextes économiques, politiques et culturels de référence avec ce projet de thèse qui vient s’inscrire dans la continuité des travaux consacrés à la censure franquiste et la réception du cinéma espagnol (Román Gubern, Domènec Font, Un cine para el cadalso. 40 años de censura cinematográfica en España, 1975 ; Teodoro González Ballesteros, Aspectos jurídicos de la censura cinematográfica en España, con especial referencia al periodo 1936-1977, 1981 ; Nancy Berthier, Le franquisme et son image : cinéma et propagande, 1998) visant à renouveler le champ des études cinématographiques et historiques pendant la période franquiste, en incorporant la variable interculturelle et le regard croisé entre la production et la réception cinématographique française et espagnole.

Pouvez-vous décrire votre mobilité en quelques phrases ? Que vous a apporté le séjour effectué à l'étranger pour première année de thèse ?

La bourse de mobilité octroyée par Alliance Europa m’a permis de réaliser principalement mes recherches de thèse sur mon sujet « La réception du cinéma français dans l’Espagne franquiste » entre janvier et juin 2022 en Espagne, précisément à Madrid. 

À Madrid, j’ai pu travailler à la Bibliothèque Nationale d’Espagne (BNE) et à la Cinémathèque espagnole. En effet, j’ai réalisé des recherches au sein de l’hémérothèque digitale de la BNE sur l’étude de la presse cinématographique et à la Cinémathèque, j’ai étudié le visionnage des films français en version espagnole avec l’analyse des dialogues et du doublage au Centre de Conservation et de Restauration, l’étude des affiches de films, des scénarios censurés des longsmétrages d’étude et également les normes censoriales à la bibliothèque.

À Alcalá de Henares, mon travail de recherche s’est divisé en deux parties distinctes aux Archives Générales de l’Administration (AGA) : en premier lieu, j’ai travaillé sur l’analyse des dossiers de censure cinématographique espagnols des films français réalisés entre 1950 et 1966, véritable point d’orgue de ma thèse qui m’a permis de constituer mon corpus de thèse ; et en deuxième temps, j’ai réalisé un travail de recherche sur les fonds du Ministère des Affaires Étrangères à travers l’optique des relations culturelles et diplomatiques franco-espagnoles entre 1950 et 1966, qui rentre par ailleurs dans le cadre des thèmes développés par Alliance Europa, notamment sur les relations transculturelles et internationales. 

J’ai profité également d’être en Espagne pour réaliser un voyage de recherche de deux semaines à San Sebastián, à la Cinémathèque basque entre la bibliothèque et les archives du Festival pour avancer sur une partie de ma thèse intitulée : « Le Festival de San Sebastián : une aubaine pour la réception du cinéma français dans l’Espagne franquiste ? ».

Ainsi, la bourse scientifique de mobilité d’Alliance Europa m’a permis de réaliser principalement mes recherches en Espagne durant six mois pour cette première année de thèse mais m’a également permis d’être aux côtés de mon co-directeur de thèse, José Luis Sánchez Noriega, enseignant de cinéma au département d’Histoire de l’Art de l’Université Complutense de Madrid. Durant cette période de recherche, nous avons travaillé ensemble sur la thèse, sur l’avancement et le
suivi des recherches ainsi que sur l’affinement du plan. De plus, nous avons collaboré sur divers sujets en parallèle dont l’organisation et la participation à un séminaire au sein de l’Université Complutense de Madrid et l’écriture d’articles en lien avec mon sujet de recherche.

En effet, ce séjour de recherche à Madrid m’a permis de participer à des colloques et séminaires internationaux durant tout le long de l’année sur de multiples sujets se rapprochant à mes domaines de recherche entre le cinéma français, le cinéma espagnol, l’histoire contemporaine de l’Espagne ainsi que la censure cinématographique durant le franquisme, favorisant ainsi les liens stratégiques, internationaux et transculturels entre Nantes Université, le CRINI et Alliance Europa avec l’Université Complutense de Madrid.

Par conséquent, l’expérience de mobilité a été fondamentale et très fructueuse dans le cadre de ma première année de thèse. La bourse de mobilité d’Alliance Europa m’a permis d’avancer sur de multiples aspects de ma thèse : le travail de recherche dans un premier temps entre Madrid, Alcalá de Henares, Barcelone et San Sebastián mais également dans l’aspect des rencontres et travaux en collaboration. En effet, j’ai pu travailler aux côtés de mon directeur de thèse de l’Université Complutense de Madrid qui a su m’aiguiller et me conseiller pour ces premières investigations dans les institutions de recherche mais également avec les autres doctorants du laboratoire de recherche espagnol. De plus, lors des conférences, j’ai pu présenter mes recherches et obtenir des commentaires sur ces dernières. Ainsi, j’ai pu bénéficier de retours enrichissants, faire progresser mes recherches et avancer sur ma thèse, mais aussi me faire connaître à Madrid dans les différentes institutions – Casa de Velázquez, Université Complutense de Madrid, Bibliothèque Nationale d’Espagne, Cinémathèque Espagnole, Institut Français de Madrid ou encore les Archives Générales de l’Administration d’Alcalá de Henares.

Comment avez-vous préparé votre séjour en amont ? Est-ce que vous conseilleriez à vos collègues d'effectuer un séjour à l'étranger ? Quelles seraient vos recommandations ?

Avant de partir en Espagne, j’ai réalisé diverses tâches en amont afin de préparer au mieux mon séjour de recherche. Tout d’abord, j’ai effectué un programme de recherche suffisamment important qui devait me permettre de travailler sur place pendant six mois dans les différentes institutions d’accueil : bibliothèques, cinémathèques et archives. J’ai ainsi collecté l’ensemble des informations lié aux bibliographies et inventaires de chaque institution. Dans un second temps, je suis rentré en contact avec le personnel de chaque institution pour les prévenir de mon arrivée et indiquer l’ensemble des documents dont j’aurais besoin à la consultation sur place. Ainsi, et dès début janvier, j’ai pu me renseigner sur l’accès aux différentes institutions et créer des cartes de chercheurs pour accéder à ces dernières et consulter les archives en leurs seins. Je conseille donc aux futurs doctorants réalisant une mobilité à l’étranger de prévenir relativement tôt les institutions de recherches d’accueil et effectuer un programme de recherche en amont afin d’être efficace dès l’arrivée dans le pays d’accueil, d’autant plus pour les courts séjours. En effet, la création de cartes de chercheurs ou simplement le fait d’accéder aux institutions peut être différent du système français voire prendre plus de temps qu’en France. À Madrid, que ce soit à la Bibliothèque Nationale d’Espagne ou à la Cinémathèque espagnole ou encore aux Archives Générales de l’Administration d’Alcalá de Henares, il fallait impérativement et de manière hebdomadaire, réserver une place pour pouvoir accéder aux différentes institutions, en bibliothèques, en archives ou en salles de lecture. Ainsi, je recommande aux doctorants réalisant une mobilité à l’étranger, de prendre en compte l’ensemble des informations d’accès et de consultation en amont et de réaliser toutes les démarches administratives avant d’entamer vos recherches.

Je recommande vivement à chaque doctorant de réaliser un séjour de recherche à l’étranger, en fonction de son sujet de thèse. En effet, une approche interculturelle et internationale est toujours intéressante afin de développer une thèse. Lors d’un séjour à l’étranger, on va aborder une manière de travailler différente de celle que l’on connaît et de plus, on va recueillir un nombre important d’informations, de conseils et de commentaires sur l’avancement de la thèse. Par ailleurs, et d’un point de vue personnel, cela permet de vivre à l’étranger et par conséquent de faire partie d’une autre culture et découvrir un autre pays, en travaillant et en vivant au jour le jour dans celui-ci.

Néanmoins, je dois avertir les futurs doctorants souhaitant réaliser une mobilité à l’étranger sur divers points notamment depuis la perspective administrative. En effet, j’aimerais souligner la rigueur que devra nécessiter l’étudiant à l’étranger afin de suivre constamment les procédures et les règles, quelques fois différentes de celles que l’on connaît. De plus, j’attire l’attention sur l’ensemble des contraintes que peut supposer une mobilité à l’étranger, notamment sur la question du logement et des transports par exemple. Il est important de se renseigner au préalable sur ces questions et je recommande vivement de visiter les appartements ou autres logements avant de réserver un logement, et j’avertis sur le fait de ne jamais payer en amont afin de réserver un bien.

Pour les dernières recommandations, comme je l’évoquais ultérieurement, en Espagne, la présence en bibliothèque ou en archive est synonyme de réservation au préalable. Il est donc indispensable de penser à réserver une place pour y travailler chaque semaine et également connaître chaque formalité administrative de chaque institution. Par ailleurs, en temps de pandémie, il est toujours important de se renseigner en amont sur les conditions sanitaires du pays d’accueil et de leurs institutions (masque obligatoire, utilisation de gants pour manipuler les archives ou ouvrages, capacité d’accueil, etc.). Ainsi, je vous conseille également de prendre en compte les contraintes locales et nationales du pays d’accueil. En outre, il faut impérativement anticiper et établir un coût provisionnel d’une mobilité à l’étranger en prenant compte le logement, les transports (avion, train, métro, tram), achats divers pour la thèse ou autres, etc., puisque nous sommes généralement voués à avancer une somme voire à payer cette somme précise sans forcément de remboursement ex-post mission par les laboratoires de recherche ou autres instituts prenant en charge une mission à l’étranger. En ce qui concerne la question de remboursement de mission, je vous recommande de garder les tickets de paiement surtout les grosses sommes comme les transports par exemple mais également de demander à votre propriétaire un contrat de location et/ou des reçus de chaque mois de loyer payés.  Enfin, je recommande aux doctorants de se renseigner en amont sur les ressources matérielles mises à disposition par les institutions et laboratoires partenaires.

Que retenez-vous de Madrid / de l'Espagne ?

Mon voyage de recherche en Espagne entre janvier et juin 2022 s’est très bien déroulé. Mon sujet de thèse aborde l’histoire du cinéma français ainsi que sa réception ancrée dans l’histoire du franquisme, soit un sujet qui conjugue l’histoire du septième art français et l’histoire contemporaine de l’Espagne. L’étude de ce sujet à travers le prisme de la censure cinématographique du régime
franquiste est fort intéressante et ma présence en Espagne a été indispensable pour pouvoir avancer dans ma thèse et mes recherches.

Par ailleurs, Madrid en tant que capitale espagnole, est le cœur névralgique de l’Espagne qui se traduit par la présence des institutions de recherche telles la BNE, la Cinémathèque espagnole ou encore la Casa de Velázquez, et ainsi j’ai privilégié un séjour de recherche à Madrid afin de pouvoir mener à bien mes recherches et mes besoins liés à la thèse et l’investigation. 

Cette mobilité à l’étranger m’a énormément apporté, sur tous les aspects, autant personnels que professionnels, autant cinématographiques qu’historiques, et j’espère pouvoir réaliser un autre séjour de recherche à Madrid pour ma deuxième année de thèse. En effet, cette mobilité à l’étranger m’a apporté un autre regard sur ma thèse et son avancement, en plus de m’avoir permis d’avancer considérablement. Ainsi, de nombreuses idées se sont généralisées au cours du séjour de recherche, et celui-ci m’a offert une myriade de perspectives à étudier et à mettre en place pour cette première et deuxième année de thèse, à la fois théoriques, pratiques et appliquées.

Par conséquent, la bourse de mobilité accordée et approuvée par Alliance Europa a été une réelle opportunité par le biais de cette expérience professionnelle, scientifique et universitaire dans le cadre du doctorat ainsi qu’en tant expérience humaine et personnelle, en découvrant une nouvelle culture, un nouveau mode de vie, de nouvelles habitudes, un nouveau système universitaire et
académique tout en travaillant dans un environnement de recherche différent, stimulant et enrichissant. En effet, Madrid comme capitale de l’Espagne est une ville intéressante en tout point où l’on note de multiples sorties culturelles chaque soir de la semaine et un tourisme fort intéressant : c’est une ville exceptionnelle autant pour vivre que pour travailler.  Je ne peux donc qu’encourager vivement les doctorants actuellement en thèse ou futurs doctorants à réaliser un séjour à l’étranger.

Voyage d’études à Bruxelles – Février 2022

Les étudiants du Master 2 en Sciences Politiques de l’Europe ont organisé un voyage académique à Bruxelles du 28 février au 5 mars 2022.

 

Les étudiants du Master 2 en Sciences Politiques de l’Europe se sont rendus, comme chaque année – avec le soutien de la Chaire TEN Europa, du RFI Alliance Europa et de la Faculté de droit et sciences politiques, à Bruxelles du 28 février au 5 mars 2022. Voici le récit de voyage de Axel Guihard, étudiant co-organisateur du séjour pour ses camarades.

De Nantes à Bruxelles: questions autour de l’espace européen de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la Jeunesse

Les étudiants du Master II en Sciences Politiques de l’Europe de Nantes Université ont organisé un séjour croisant pédagogie et recherche autour des questions de l’Éducation et de la Jeunesse à Bruxelles, du 28 février au 5 mars 2022. Ils y ont rencontré des acteurs de la vie politique européenne, tout en arpentant la ville ainsi que ses lieux institutionnels et culturels principaux. Se confronter, dans les grandes lignes, au fonctionnement interne de l’UE, leur aura été aussi bénéfique qu’instructif. 

Découvrir les lieux

Le départ de Nantes, malgré son horaire proche de celui de l’aube, s’est bien déroulé. Tout le monde était présent, hormis un léger retard d’un des participants, ayant failli rester sur le quai de la Venise de l’Ouest, provoquant aussi sur le coup quelques tensions pour une partie du groupe de voyageurs, d’autant plus qu’il détenait une partie des billets. C’est ensuite dans le confort, le silence et l’impatience, que les sciences-politistes nantais se sont rendus dans la capitale Belge grâce à une ligne directe Nantes-Bruxelles. 

L’arrivée sur le site d’hébergement n’a pas été longue de trajet une fois sur place. L’Hôtel était situé à moins de dix minutes de trajet à pied de la gare du midi. Une fois installés, les affaires déposées et les plans pour cette première après-midi pensés, c’est tout naturellement que les étudiants se sont rendus dans le centre-ville, à pied, pour découvrir les frites Belges. Sans concurrence induite par notre opinion avec celles qui viennent de France, tout en terminant leur repas avec une gaufre plus garnie qu’aucune autre. Ce premier repas à été une première bonne découverte de la capitale de nos proches voisins à l’accent notable. 

Ce qui a marqué nos étudiants nantais en premier lieu, ce sont les différents choix architecturaux pouvant être soulignés entre les différents quartiers, pourtant séparés de quelques centaines de mètres les uns des autres. Non loin du cœur de la ville, ils ont pu se rendre assez rapidement dans le centre pour y découvrir sa Grand-place. De l’enseigne des éditions du Lombard aux fresques et atypismes décoratifs trouvés durant ces premiers déplacements, que l’on ne saurait cesser de vouloir chercher par la suite, ce sont bien elles qui, pour certaines illustrant un héros de BD bien connu des Français, Tintin, ont aussi permis aux nantais de découvrir l’attachement de Bruxelles à sa culture. Faire le choix d’une politique de ville haute en culture, visant à contrevenir à la sur-présence d’affichages publicitaires, a su confirmer leur étonnement et enthousiasme initial ! Pendant cette escapade où la météo était plus que clémente, il était également question pour eux de visiter quelques autres lieux comme les galeries royales Saint-Hubert, le Parc de Bruxelles ou encore quelques rues et ruelles bien connues pour leurs sculptures et statues telles que le Manneken-Pis à l'angle des rues de l'étuve et du chêne, ou encore L’envol, une représentation en bronze de Jacques Brel, place de la vieille Halle aux blés. En conséquence de quoi, les yeux de provinciaux français ont pu s’inspirer d’autant plus de ces différences, et représentations d’époques différentes, que leurs jambes n’aient pu réussir à les tenir éveillés et en activité malgré les restes de leur sentiment de fatigue accumulée depuis le matin. Cela leur a permis de dresser un premier constat: Bruxelles est une ville à taille humaine, riche de diversité et plus qu’agréable de visite touristique.

 Avant d’entrer dans le vif du sujet

Le second jour de voyage a inauguré leur première confrontation aux institutions européennes. D’énormes bâtiments leur ont fait face, arborant drapeaux et symboles qu’ils connaissaient pourtant bien, mais seulement au travers d’images et de photographies au principal. Au début de ce programme, c’était le Parlement européen qui les attendait ! Bien que la visite ait dû être écourtée à raison de la tenue d’une session extraordinaire au sujet du conflit Russo-ukrainien, c’était pour eux autant l’occasion de se confronter aux galeries du bâtiment que de mettre leurs savoirs à l’épreuve par des questionnements sur son histoire propre. L’accompagnement audio-vidéo qui les accompagnait était d’une bonne qualité, et leur a permis d’être guidés et intéressés à proportion de ce que chacun souhaitait traiter et questionner principalement, sous formes de modules-point d’étapes, afférents aux différents lieux et places du bâtiment. Une visite aussi autonome que pédagogique donc, à l’issue de laquelle les jeunes sciences politistes ont pu immortaliser un moment: leur promotion 2021-2022, face à l’hémicycle. L’après-midi, après avoir croisé le cortège de manifestants pour la pride, ou marche des fiertés, ils se sont rendus à la Maison de l’Histoire européenne en traversant, comme toujours, rues et parcs bruxellois avec autant de candeur que de plaisir. Ce fut une autre belle découverte. 

Pour les passionnés d’Histoire, c’est un incontournable. De l’Antiquité à nos jours, l’histoire de l’Europe et de l’UE y sont représentées. Dans un ensemble scénographique plus que complet, nous permettant de nous plonger avec envie dans les événements retenus pour le parcours proposé, l’Europe et l’Union Européenne leur ont été dépeintes, via les bouleversements, crises et avancées auxquelles elles ont dû se confronter toutes deux au fil des siècles ! Avoir l’esprit clair permet également de mieux retenir le nombre d’informations transmises. Cette expérience ne saurait être vécue pleinement en moins de deux heures et demie.

En termes d’éducation et d’apprentissage, principalement pour la jeunesse, c’est un lieu qui ne rougirait presque pas face à certains enseignements dispensés dans un établissement scolaire français, voire universitaire ! Le soir, avant de devoir rentrer, c’est une députée européenne qu’ils ont eu le plaisir de pouvoir rencontrer. Salima Yenbou, ancienne député des Verts/ALE, désormais rattachée au groupe Renew, leur a accordé un temps d’échange au sein de l’Université Saint-Louis, qui les a d’ailleurs accueilli aimablement, à plusieurs reprises. Ce temps était autant réservé pour échanger sur des questions éducatives et de jeunesse, au sujet de l’année européenne de la jeunesse notamment - annoncée suite à la pandémie de COVID- ; que sur une digression qui leur a été offerte par la députée et l'enchaînement des questions, au sujet de la défense européenne et de l’Ukraine. Pour une entrée en matière, le premier jour aura été riche d’apprentissages. 

Les rencontres effectuées au sein d’un des bâtiments du centre décisionnel, la Commission européenne, dès l’aube du second jour, ont été tout autant instructives, voire davantage ! Les acteurs rencontrés par nos jeunes nantais ont réussi à leur faire comprendre ce qu’était la réalité bruxelloise avec panache, notamment au regard des apports d’un tel secteur d’activité professionnelle où les cultures des différents États-membres pouvaient se croiser au quotidien. L’esprit européen encensait aussi bien les apparences que les dialogues et termes employés avec pertinence. Hors de la théorie de leurs enseignements universitaires, il leur a donc été alors possible de pouvoir questionner plusieurs responsables à charge du programme qui les intéressait directement. Le programme d’éducation porté par la Commission européenne s’est révélé être, durant ce jour, plus que porteur d’avenir, ainsi qu’une nouvelle source d’engagement à long terme pour elle. A titre de rappel pour Mme Von der Leyen il était question de se positionner sur cet enjeu, en ce que: “nous ne pouvons pas parvenir à construire une Europe inclusive, verte et numérique sans offrir à chaque jeune une éducation de qualité. L’espace européen de l’Éducation est la réponse à cet appel”. Cumulées aux rencontres de l’après-midi, une rencontre avec la chargée de mission en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, sous mandat de représentation de la Région Pays de la Loire à Bruxelles, Anna GRIMAULT, ces échanges tenus lors de la deuxième sortie étudiante à Bruxelles leur aura confirmé le sentiment de véritable volonté de suivi de cette ambition initiale, portée par une variété d'acteurs. Reste à savoir quelles tensions politiques cette question d’une hypothétique compétence de Bruxelles en matière d’éducation pourrait soulever, en profondeur, au sein de chacun des États-membres. L’Europe doit être semble t-il rencontrée pour être comprise ! 

Dans les deux dernières rencontres qui se sont tenues entre étudiants et représentants de l’UE, vient en premier lieu celle qui fut tenue, une fois de plus grâce à l’accueil de l’Université Saint-Louis, avec Monsieur Thomas BRANDTNER, conseiller DG Concurrence, Industrie, Recherche et Espace, du secrétariat général du Conseil de l’Union Européenne. Cet échange fut moins axé sur les politiques d’enseignement supérieur ou d’éducation en elles-mêmes, que sur les politiques budgétaires de l’UE en lien avec l'ESR. Toutefois très intéressant, il a permis à notre cohorte de jeunes chercheurs de creuser davantage la question des moyens laissés à la disposition de l’UE pour, justement, mettre en place des programmes tels que, si l’on en faisait le lien direct sur le moment, le programme ERASMUS+. L’Union Européenne ne dispose pas encore, et totalement, d’un budget propre -même si des apparentés ont pu voir le jour depuis le COVID ou dans les projections souhaitées-, pour autant, cette machinerie politique et institutionnelle est d’autant plus passionnante que complexe. L’idée que l’on peut se faire caricaturalement de l’Europe est indubitablement faussée par sa réalité interne, ou de proximité. C’est une bulle politique, économique et sociale, qui ne demande qu'à éclater -dans le bon sens- pour faire valoir autant ses compétences que ses possibilités d’action concrète pour notre modernité et nos sociétés telles que cette première se dessine via une trajectoire atypique dans l’histoire, et ce depuis plusieurs années. 

Pleinement politique en puissance ou non, en questionnant l’UE dans sa réalité concrète et en un séjour - là n’est d’ailleurs pas une réponse qui peut être donnée en seulement quelques lignes-, sur la question de l’espace européen de l’Éducation et de ces quelques rencontres, les Nantais ont au moins pu comprendre que c’est non pas face à une géante incomprise que nous nous sommes confrontés, mais à une opportunité d’avenir aux grands desseins qui ne demande qu'à dépasser ses carences pour s’affirmer encore et davantage sur le temps long. 

Et de revenir dans la cité des ducs de Bretagne

Le retour en France a eu lieu le samedi en fin de matinée. Tous les étudiants étaient ravis d’avoir pu participer à ce séjour qui, financé à l’aide de l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa, de l’aide de l’UFR Droit et Sciences Politiques de Nantes Université, de la Chaire Jean Monnet Télos Ethos Nomos Europa, ainsi que de la contribution des étudiants volontaires du master SPE 2021-2022, n’aurait pas pu voir le jour. C’est une expérience riche d’apprentissage, de rencontres et de découvertes qui aura également permis à la promotion du Master, qui était une promotion “COVID”, de pouvoir se rencontrer et de créer de nouveaux liens, qui n’avaient pas pu forcément voir le jour en ces temps de pandémie. Nous pouvons également dire, qu’elle est une franche réussite, qui est venue s’inscrire aussi bien dans le cadre d’un temps universitaire et d’études à même de pouvoir compléter une formation riche de théorie par un aspect pratique et de confrontation au réel, sur des sujets aussi passionnant qu’intéressant pour tout intéressé qui s’y est joint; que dans le cadre d’un temps de réflexion concrète pour nos avenirs personnels et pour nos relations interpersonnelles.

GUIHARD Axel, M2 Sciences Politiques de l’Europe (2021-2022)

Journée d’études « Ce qu’il reste de la RDA une bibliothèque est-allemande à Nantes »

La première journée d’études consacrée « au fonds RDA » de Nantes Université aura lieu
les 18 et 19 novembre 2022.

Présentation

 

Jusqu’en juin 2021, la bibliothèque Lettres de l’université de Nantes possédait dans l’un de  ses magasins environ 850 ouvrages non répertoriés, liés par leur origine est-allemande.  Provenant en partie d’un don de l’Ambassade de la République Démocratique Allemande en  France, cet ensemble n’avait encore jamais fait l’objet d’aucune attention. Afin de marquer  l’entrée de ce fonds dans les collections de la BU lettres grâce au catalogage des ouvrages,  cette journée d’étude a pour objectif d’en proposer une première exploration scientifique.

Elle se propose de redonner une place à « ce qu’il reste de la RDA » à Nantes : à ce titre, elle
souhaite à la fois faire revivre le contexte dans lequel ce fonds a été constitué, éclairer les
thématiques pertinentes pour ce corpus et présenter certains ouvrages-clé de façon plus
approfondie. La journée d’études sera accompagnée d’une exposition consacrée à ce fonds en
BU Lettres.

La présentation et le programme détaillé de la journée d’études sont disponibles sur le site du CRINI via ce lien.

 

Organisateur

CRINI

Centre de recherches sur les identités nationales et l’interculturalité, EA 1162 (UN)

L’équipe du CRINI réunit sous le signe d’une double interdépendance des recherches en civilisation, linguistique et littérature, menées sur plusieurs aires culturelles couvertes par les enseignants-chercheurs des différents départements de l’UFR. Le CRINI s’est donné pour objet, à travers de nombreux travaux et colloques, l’élucidation des spécificités/identités culturelles nationales et de leurs interférences/interactions. Il bénéficie de l’apport d’un réseau important de chercheurs étrangers régulièrement associés à ses activités.

http://www.crini.univ-nantes.fr/

Workshop internacional Europa y América Latina : una historia de intercambios y cooperación fílmica

Workshop le 16 septembre de 9h à 18h sur Zoom
Évènement entièrement en espagnol

Ce 2ème workshop international d’Andrea Cabzas Vargas, maître de conférences au Département d’Etudes Hispaniques et Hispano-américaines au 3L.AM, porte sur les rapports d’échanges et de coopérations filmiques entre l’Europe et l’Amérique latine. Cet évènement se déroulera en espagnol.

Retrouvez le programme détaillé de l’évènement en espagnol ici

Porteuse

Andrea Cabezas Vargas

Andrea Cabezas Vargas

Maître de conférences, Département d’Études Hispaniques et Hispano-américaines, 3L.AM, Université d’Angers.

Thématiques de recherche :

  • Cinéma centre-américain

Membre du Réseau Européen de recherche sur l’Amérique centrale, RedISCA

En savoir plus sur son projet « L’Europe et l’Amérique latine : une histoire d’échanges et de coopérations filmiques »

3L.AM

3L.AM

Langues, littératures, linguistique EA 4335 (UM, UA)

Le Laboratoire Langues, Littératures, Linguistique des universités d’Angers et du Mans (Labo 3L.AM), Équipe d’Accueil n° 4335, est une Unité de Recherche bi-site classée A par l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (campagne d’évaluation 2011). Il rassemble 60 Enseignants-Chercheurs (40 au Mans et 20 à Angers) et accueille 40 doctorants.

http://3lam.univ-lemans.fr/fr/index.html

Université d’Angers

Université d’Angers

L’Université d’Angers offre un vaste catalogue de formations initiales et continues et œuvre pour proposer une recherche à la fois innovante et ouverte sur l’avenir. Les enseignants-chercheurs de l’Université d’Angers qui participent au CEJM UniPaix sont issus de la Faculté de droit, d’économie et de gestion.

http://www.univ-angers.fr/fr/index.html

Retour sur l’Ecole d’été « Les acteurs locaux et régionaux et l’intégration européenne »

Du 20 au 24 juin 10 doctorants ligériens et internationaux ont participé à l’Ecole d’été organisée par Alliance Europa à la Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin à Nantes. Ils ont été formés à la posture de consultants et ont apporté un nouveau regard à des partenaires locaux sur des problématiques en lien avec la gouvernance européenne. Voici quelques retours sur cette belle expérience.

Visualiser la vidéo « Retour sur l’école d’été d’Alliance Europa »

Du 20 au 24 doctorants 10 doctorants ligériens et internationaux ont participé à l'Ecole d'été d'Alliance Europa. Ils ont endossé le rôle de consultant pour apporter un regard neuf à des partenaires régionaux sur leurs problématiques européennes. Cette école d'été a rassemblé une diversité de doctorants de différents pays (Grèce, Pologne, Allemagne, Belgique, etc.) et de différentes disciplines en sciences humaines et sociales (droit, sociologie, économie, etc.).

Après plusieurs mois de travail avec nos partenaires (Pays de la Loire Coopération Internationale, Laval Mayenne Technopole et la SAMOA) les doctorants ont pu travailler sur les problématiques suivantes :

  • Comment mieux insérer une ville de taille moyenne telle que Laval dans les réseaux européens ?
  • Comment mieux positionner Pays de la Loire Coopération internationale comme acteur de la coopération européenne ?
  • Comment la SAMOA peut-elle se positionner dans le programme "Nouveau Bauhaus européen" ?

L'évènement a été inauguré par une conférence de Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et titulaire de la Chaire "Territoires et mutations de l'action publique" à Sciences-Po Rennes, sur "L'Europe au microcosme local, une grille de lecture". Afin d'approfondir les thématiques liées aux questions des partenaires, les doctorants ont également participé à une conférence académique sur "Le métropoles et l'Europe" et ils ont pu mener des entretiens avec leur enseignant chercheur référent tout au long de la semaine. 

 Les doctorants ont pu bénéficier d'une formation en anglais de 3 modules apportée par Fabienne Kervarec, consultante. Cette formation leur a permis d'en apprendre plus sur la posture de consultant, l'organisation de leur travail en équipe et la restitution de leurs préconisations aux partenaires.

Le vendredi 24 juin, après 4 jours de travail par groupe sur l'une des 3 problématiques, les doctorants ont présenté aux partenaires les résultats de leur travail et leurs propositions de réponses aux problématiques de Laval Mayenne Technopole, la SAMOA et Pays de la Loire Coopération Internationale.

Le travail des doctorants a apporté un regard extérieur neutre sur la pratique des partenaires. Ils ont pu découvrir davantage le travail de consultant, possible futur métier pour certains des participants ainsi que sur le travail en équipe.

Certification

Un événement organisé dans le cadre de la présidence française du Conseil
de l’Union européenne *

*Cet événement n’est pas organisé par le Gouvernement français. Il est cependant
autorisé par celui-ci à utiliser l’emblème de la présidence française du Conseil de
l’Union européenne.

Nouvelle édition du Forum Europa

Le Forum Europa revient du 17 au 20 octobre à Europa Nantes !

Forte du succès de la première édition, la Fabrique des idées européennes co-organisée par Alliance Europa et la Maison de l’Europe de Nantes propose de nouveau de faire émerger des projets de recherche-action innovants associant société civile et monde académique et universitaire.

Innover et s’engager pour mieux vivre ensemble en Europe : une problématique, trois jours, trois challenges :

 

  • Une Europe Soucieuse de l’environnement

Favoriser la transmission de bonnes pratiques pour le climat : comment construire un avenir vert et durable en Europe ?

Selon le dernier rapport du GIEC, près d’1 milliard de personnes seraient menacées par la montée des eaux d’ici 2050. L’alerte est inquiétante et l’enjeu environnemental mondial nous oblige tous à réagir. Les institutions européennes sont des acteurs majeurs de ce changement et la Commission a notamment mis en place un objectif de neutralité carbone d’ici à 2050. S’il existe des solutions concrètes et globales pour inverser la tendance et limiter l’impact du réchauffement climatique sur notre planète, chacun d’entre nous a son rôle à jouer. Alors comment les jeunes citoyens ligériens peuvent-ils contribuer à l’effort collectif ? Dans cet atelier, plusieurs experts de la thématique vous donneront les clés pour réfléchir à ces enjeux et pour imaginer des projets concrets de sensibilisation et d’actions à échelle locale ou internationale.

 

  • La paix en Europe

Favoriser des communautés pacifiques durables : comment agir pour retrouver la paix en Europe ?

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier témoigne que la paix entre les nations européennes n’est jamais acquise et reste un équilibre fragile à maintenir. Il est indispensable de sans cesse travailler à la consolider, notamment en favorisant les coopérations entre les pays de l’UE et pourquoi pas en réfléchissant à une politique de défense commune à tous les pays. Mais comment chacun peut agir pour soutenir une paix durable dans un contexte de crise ? Pour réfléchir à cette question, plusieurs experts de la thématique viendront partager leurs savoirs à ce sujet afin d’engager la réflexion nécessaire aux ateliers de travail. L’objectif de ce challenge sera alors de faire émerger des projets visant à renforcer les cultures de paix, notamment grâce à de nouveaux outils ou de nouvelles actions à développer sur nos territoires et en Europe.

 

  • L’égalité entre les femmes et les hommes

Agir pour corriger les inégalités : comment faire progresser l’égalité et la parité entre les femmes et les hommes en Europe ?

En Europe, les femmes gagnent en moyenne 13% de moins que leurs collègues masculins. Si ces différences varient d’un pays à l’autre, il n’en reste pas moins que de fortes inégalités entre les femmes et les hommes demeurent dans les sociétés européennes. L’égalité des genres est l’une des priorités de la Commission d’ici à 2027, d’autant plus que le sujet est au cœur de l’actualité. Alors comment lutter contre les différences de traitement faites aux femmes d’un point de vue social, économique, politique, et favoriser une société plus juste et inclusive ? Autour de ce sujet, nos intervenants vous donneront des clés de compréhension de la thématique pour animer les débats et réfléchir ensemble à des solutions concrètes.

 

L’objectif de ces trois jours ? Réfléchir à ces thématiques, en comprendre les enjeux et  faire émerger des projets afin de faire avancer collectivement la diffusion des idées européennes.

 

Les inscriptions sont ouvertes

Inscrivez vous dès maintenant à l'un des ateliers via ce lien : https://cutt.ly/1BlOc0l

Au programme

Lundi 17 octobre 18h30 :

Table ronde introductive : « Innover et s’engager pour mieux vivre ensemble en Europe » avec :

  • Michel CATALA : Directeur d'Alliance Europa et professeur d'histoire contemporaine à Nantes Université.
  • Albrecht SONNTAG : Professeur en études européennes à l'EU-Asia Institute.
  • Karine DANIEL : Présidente de la Maison de l'Europe - Europa Nantes.
  • Benjamin SIBILLE : Président et fondateur de l’association Collectif pour un Service Civique Européen.
  • 2 jeunes porteurs de projets et volontaires européens

 

La table ronde sera animée par Delphine Chaudeaux, créatrice de podcast pour Pop’Média

Mardi 18 de 9h à 16h30 :

Les participants seront invités à se positionner sur l’un des trois ateliers thématiques autour des enjeux pour l’Europe de demain :

  • Une Europe soucieuse de l’environnement
  • La paix en Europe
  • L’égalité entre les femmes et les hommes

L’objectif de cette journée sera de faire émerger des idées de projets autour de ces thématiques pour faire avancer l’Europe.

Jeudi 20 octobre à 17h :

Restitution des projets et ouverture participative : les porteurs de projets présenteront le résultat de leur travail au jury constitué de partenaires de la Maison de l’Europe et d’Alliance Europa.

La restitution sera suivie d’un temps convivial avec les participants.

Lieu

À Europa Nantes, 90 boulevard de la Prairie au Duc sur l’île de Nantes

Plan d'accès : ici.

Les organisateurs

Maison de l’Europe à Nantes

La Maison de l’Europe à Nantes est une association qui fédère et souhaite valoriser les initiatives de l’ensemble des acteurs de l’Europe à Nantes et en Loire-Atlantique.

La Maison de l’Europe est une association loi 1901 qui a été créée en 2005 à l’initiative de partenaires institutionnels, de l’Université et d’associations nantaises impliquées dans la promotion de la citoyenneté européenne.

Elle propose des informations, des conseils, des formations et des ressources pour sensibiliser les citoyens aux grands enjeux de l’Europe d’aujourd’hui. Elle participe aux activités de la Fabrique des idées européennes.

Installée depuis 2019 à Europa Nantes dans le Quartier de la création sur l’Île de Nantes, elle a vocation à répondre à toutes les demandes et accompagne à la fois les individus dans leurs démarches (mobilité, déplacements etc.) et les projets portés par tout type d’acteurs dans leur gestation (contenus, méthodologie, partenariats, etc.).

http://maison.europanantes.eu/

Fabrique des idées européennes

La Fabrique des idées européennes favorise l’émergence d’une recherche en sciences humaines et sociales appliquée, transférée à un public large et varié selon des modalités innovantes, notamment par des formations et des projets pédagogiques favorisant l’insertion professionnelle des étudiants.

Laboratoire d’innovation sociétale ayant pour objet les grands enjeux que l’Europe doit affronter au XXI° siècle, la Fabrique des idées européennes fédère les approches scientifiques, pédagogiques, artistiques, culturelles et entrepreneuriales. Elle suscite de nouvelles recherches conjointes avec la société civile et le monde socio-économique, le développement de chaires internationales, l’innovation dans les formations…

Véritable pépinière de projets, la Fabrique des idées européennes  propose un environnement propice à la créativité, au développement et au montage de projets collaboratifs grâce à un large réseau de partenaires du monde associatif, socio-économique et institutionnel. Son rôle est non seulement de permettre l’émergence de projets, mais aussi de les accompagner dans leur maturation, leur réalisation et leur développement grâce à des outils spécifiques.