Ouvrage – Traité de Droit International de la Mer

Alina Miron, Professeure agrégée de Droit public international, chercheuse au Centre Jean Bodin de l’Université d’Angers écrit un chapitre dans cet ouvrage dirigé par Jean-Marc Thouvenin et Mathias Forteau, publié chez Pedone en 2017.

Le présent Traité vise à mettre à la disposition des étudiants, des praticiens et des chercheurs une présentation actualisée et aussi détaillée que possible du droit international de la mer, c’est-à-dire des principes et règles de droit international public (à commencer par ceux qui résultent de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982) qui régissent les titres de souveraineté, droits de juridiction et compétences des Etats sur les espaces maritimes et ceux qui encadrent les activités en mer, ainsi que le règlement des différends portant sur leur interprétation ou application.

Les enjeux juridiques liés aux mers et aux océans sont d’une importance capitale dans le monde contemporain. Les espaces maritimes sont source de convoitise et le lieu d’activités diverses, qui appellent un encadrement juridique approprié. Ces activités sont largement pratiquées et participent légitimement, et à grande échelle, au développement économique des sociétés modernes (navigation, commerce, transport, exploitation des ressources halieutiques et du sous-sol marin). Leur développement et leur intensification font naître toutefois de nouvelles préoccupations et de nouveaux besoins de réglementation (sécurité et sûreté maritimes, protection de l’environnement, en particulier). D’autres d’activités, de nature criminelle, exigent quant à elles la mise en place de moyens d’action efficaces, respectueux des droits fondamentaux des individus. La régulation de ces différentes activités suppose dans le monde contemporain l’adoption de nombreux accords internationaux et la création d’institutions et organisations internationales et régionales spécialisées ; elle requiert également que les différents espaces maritimes soient clairement identifiés et délimités, de manière à assurer une répartition harmonieuse des compétences et pouvoirs des Etats sur ces espaces, y compris ceux relevant des Etats côtiers qui n’ont cessé de s’étendre vers le large depuis la seconde guerre mondiale.

Après avoir dressé le tableau des sources (Première partie) puis des sujets (Deuxième partie) du droit international de la mer, le présent ouvrage présente les différents espaces maritimes (Troisième partie) et les diverses activités en mer (Quatrième partie), avant de s’attacher à exposer les moyens de mise en oeuvre du droit de la mer (Cinquième partie) et à éclaircir ses rapports avec d’autres branches voisines du droit international public (Sixième partie).

Cet ouvrage collectif est le fruit de la collaboration des membres du Centre de droit international de Nanterre (CEDIN) et de nombreux autres universitaires et praticiens. Il vise à devenir un ouvrage de référence en langue française en droit de la mer. Il a été par ailleurs préparé de manière à constituer un instrument de travail utile, grâce aux éléments de bibliographie et aux index qui viennent compléter les contributions individuelles des différents auteurs du présent Traité.

Référence : Alina Miron, 2017. « Les eaux archipélagiques », in Forteau J.-M. Thouvenin (dir.), Traité de droit international de la mer, Pedone, 2017, pp. 457-476.

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Alina Miron

Alina Miron

Alina Miron

Professeure agrégée de droit international public au Centre Jean Bodin - Université d'Angers

Ses travaux de recherche portent sur le droit de la mer, le contentieux international, les sanctions ciblées et l’application du droit international dans l’ordre juridique interne. Elle est également consultante juridique.

Son projet « La mer, la dernière frontière ? Un projet d’observatoire du contentieux maritime » a bénéficié du soutien de l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa.

Alina Miron est co-directrice du Master 2 en droit international et européen de l’Université d’Angers. Ses spécialités thématiques en lien avec le projet sont les sanctions internationales, le règlement pacifique des différents et les juridictions internationales.

Centre Jean Bodin

Centre Jean Bodin

Centre Jean Bodin, EA 4337 (UA)

Le Centre Jean Bodin de l’Université d’Angers est un laboratoire de recherche en droit et science politique. Le laboratoire a obtenu en 2008 la labellisation d’équipe d’accueil sollicitée auprès de l’autorité de tutelle en novembre 2006 : CJB UPRES EA n°4337, du pôle de recherche Lettres Langues Sciences Humaines et Sociales (LL-SHS). Cette équipe (droit privé, droit public, histoire du droit, science politique) regroupe 49 enseignants-chercheurs et chercheurs, 42 doctorants et 3 personnels administratifs (BIATSS).

http://centrejeanbodin.univ-angers.fr/fr/index.html

Université d’Angers

Université d’Angers

L’Université d’Angers offre un vaste catalogue de formations initiales et continues et œuvre pour proposer une recherche à la fois innovante et ouverte sur l’avenir. Les enseignants-chercheurs de l’Université d’Angers qui participent au CEJM UniPaix sont issus de la Faculté de droit, d’économie et de gestion.

http://www.univ-angers.fr/fr/index.html