La pandémie de COVID-19 a mis à l’épreuve l’ensemble des équipes pédagogiques et administratives pour assurer la continuité de la mobilité Erasmus de très nombreux étudiants. Anne Baillot, professeur d’Allemand à l’Université du Mans et responsable d’une licence d’études européennes conjointe avec l’Université de Paderborn témoigne à travers son expérience franco-allemande des enjeux soulevés par cette épidémie pour les échanges universitaires ERASMUS et de leur avenir.
Chaque année, des centaines de milliers d’étudiant.e.s traversent l’Europe pour aller poursuivre leurs études ou effectuer un stage en mobilité. On parle de « génération Erasmus » pour qualifier les bénéficiaires de ce dispositif depuis plusieurs (dizaines) d’années, et il est vrai que cette mobilité européenne est devenue un élément-clef de la vie universitaire, un élément qui marque durablement les parcours de vie de celles et ceux qui en bénéficient. Or, la pandémie met à mal un dispositif qui s’appuie par définition sur la mobilité – elle nous pousse à la réinvestir différemment, en renforçant les liens au sein des établissements, et entre établissements.
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