Voyage d’études à Bruxelles 2018

Les étudiants du Master 1 et Master 2 en Sciences Politiques de l’Europe ont organisé un voyage académique à Bruxelles entre le 26 février et le 3 mars 2018.

Les étudiants du Master 1 et Master 2 en Sciences Politiques de l’Europe se sont rendus à Bruxelles du 26 février au 3 mars 2018 pour rencontrer des acteurs travaillant à Bruxelles sur les dossiers énergétiques et climatiques, visiter les institutions européennes et comprendre le fonctionnement des institutions européennes et des groupes d’intérêt autour des questions environnementales.

L’Europe environnementale

L’Union européenne a établi les normes environnementales parmi les plus strictes au monde. La politique de l’environnement contribue à rendre l’économie plus écologique, à protéger la nature et à préserver la santé et la qualité de vie. L’Europe s’érige en leader mondial sur les questions environnementales comme en témoignent la stratégie Europe 2020 et son implication dans les rencontres politiques internationales telles que les COP (Conferences of the Parties). Appuyant les traités environnementaux depuis le protocole de Kyoto en 1997, l’Union européenne est l’acteur incontournable des défis climatiques du XXIe siècle.

Les étudiants du Master Sciences Politiques de l'Europe ont choisi ce thème d’étude car la ville de Nantes s’intéresse de près aux questions environnementales, comme en atteste son titre de capitale verte européenne obtenu en 2013. Par ailleurs, ces problématiques majeures affectent tous les domaines de l’action publique aujourd’hui. Dans la logique européenne du parcours de formation, la rencontre d’acteurs à Bruxelles apporte aux étudiants de l’expertise sur le fonctionnement des institutions et des politiques de l'Union.

Les rencontres

  • Adina Crisan-Revol, membre de la DG Énergie à la Commission Européenne : Titulaire d’une thèse sur "Le système énergétique européen : européanisation, préférences nationales et contraintes institutionnelles", Adina Crisan a approfondi sur le rôle des crises dans la construction d'une politique énergétique européenne. D'abord, la crise de 2007-2009 a servi comme une opportunité pour consolider la politique énergétique de l’Union Européenne. Ensuite, les crises diplomatiques avec la Russie ont mis de présent le danger de la mono dépendance énergétique. En conséquence, la création de l’union de l’énergie (2014) pour garantir l’indépendance énergétique en Europe, ainsi que pour mener les objectifs de sécurité, efficacité, décarbonisation, recherche et développement et marché intérieur. .
  • Manon Dufour, experte en politique énergétique et climat européenne à l’E3G : L’E3G est un hybride entre le think tank et l'ONG. Leur but est de cibler des acteurs européens et d'influencer le débat en matière d’énergie. Manon Dufour est revenue sur les stratégies pour influencer les acteurs européens (le Parlement davantage) et sur le rôle de soutien aux élus locaux et de « capacity building » pour faire gagner en pouvoir de négociation les pays ayant peu de capacités au départ.
  • Angsar Kiene, conseiller politique en changement climatique et énergie à Greenpeace : Angsar Kiene a expliqué que l'objectif de Greenpeace en matière énergétique est d'avoir un système décentralisé d'énergies 100% renouvelables. Pour y parvenir, Greenpeace influence les acteurs européens pour avoir un impacte au niveau national, mais ils s'appuie également sur les groupes nationaux pour faire de la pression sur les acteurs politiques.
  • Parlement Européen et rencontre avec l'eurodéputé Marc Tarabella : Les étudiants ont eu l'occasion de passer à la Tribune du Parlement et d'échanger avec Marc Tarabella sur l'organisation du travail au sein du Parlement, les enjeux dans la prise de décisions et l'impact des accords de libre échange -notamment le CETA- sur l'agriculture européenne.
  • Commission Européenne : Les représentants de la Commission ont abordé les volet économique et environnemental de la politique énergétique européenne. Ils ont expliqué que l'union de l'énergie apparaît comme la troisième priorité de la Commission, avec trois objectifs : servir la société (grâce au contrôle du prix de l'énergie), développer l'économie et protéger l'environnement.
  • Conseil Économique et Social Européen : Le CESE est un organe consultatif qui représente la société civile organisée (employeurs, travailleurs, agriculteurs, consommateurs, ONGs). Lors de cette visite, le représentant du CESE a abordé l'importance de l'Union Européenne dans le maintient de la paix et dans la construction des règlementations environnementales strictes.
  • Rebecca Humphries, chef d'affaires publiques au bureau européen de WWF : Rebecca Humphries a fait un récapitulatif sur les objectifs de WWF, le rôle des bureaux nationaux et l'articulation avec le bureau européen.

Organisation

Claire Coutelle

Claire Coutelle est étudiante en M2 Sciences politiques de l’Europe à l’Université de Nantes.

« Le leadership allemand autour des énergies renouvelables » a été préparé sous la direction de M. Arnauld Leclerc, professeur de Sciences politiques à l’Université de Nantes. Claire rédige actuellement son mémoire de M2 sur la politique énergétique de l’Australie.

Contact : claire.coutelle@etu.univ-nantes.fr

Partenaires

Faculté de droit et des sciences politiques – Université de Nantes

Faculté de droit et des sciences politiques – Université de Nantes

Située sur le campus Tertre, la Faculté de Droit et des Sciences politiques est une des composantes les plus importantes de l'Université de Nantes.

La diversification des formations qui y sont proposées, les collaborations régulières entre les enseignants et les professionnels, l’originalité et la reconnaissance des recherches qui y sont menées, l’ouverture constante à l’international et la compétence de l’ensemble des personnels attirent un nombre croissant d’étudiants.

Elle également présente sur le site de la Roche-sur-Yon.

http://www.droit1.univ-nantes.fr/

Chaire Télos Ethos Nomos Europa

Chaire Télos Ethos Nomos Europa

La Chaire Jean Monnet « Télos, Éthos, Nomos de l’Europe » (TEN-Europa 2017-2020) est portée par Arnauld Leclerc depuis 2015. Elle vise à renforcer l’enseignement des études européennes au sein du nouvel Institut d’études européennes et globales, porté par l’Université de Nantes depuis 2015, et à accroître la visibilité et l’impact des études sur l’Europe dans le champ extra-académique.

https://alliance-europa.eu/fr/chaire-telos-ethos-nomos/

Programme Jean Monnet

Programme Jean Monnet

Créé en 1989, le programme Jean Monnet vise à stimuler l'excellence dans l'enseignement et la recherche sur l'Union européenne, dans le monde entie

Créé en 1989, le programme Jean Monnet vise à stimuler l’excellence dans l’enseignement et la recherche sur l’Union européenne, dans le monde entier.

Intégré au programme Erasmus + depuis 2014, le programme soutient plusieurs types d’actions : des chaires, centres d’excellence ou modules d’enseignement Jean Monnet, mais aussi des projets et des groupes de recherche multilatéraux.

Une Chaire Jean Monnet est attribuée pour une durée de 3 ans à un professeur d’université spécialisé dans les études sur l’Union européenne, qui reçoit un soutien maximal de 50 000 euros de la Commission européenne pour la mise en œuvre de ses activités d’enseignement et de recherche.

Pour plus d’informations sur le programme Jean Monnet, ses objectifs et les activités financées, nous vous invitons à consulter le site de l’agence Erasmus+ France éducation formation et le site de l’EACEA.

http://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/actions/jean-monnet_fr