Appel à communication Colloque « Création & Crise: Scène Europe – Europe sur scène »

Organisé les 17 et 18 février 2018 à Nantes dans le cadre du projet « Création & Crise », et porté par le TU –Nantes (Théâtre Universitaire) et l’Université de Nantes.
A travers des témoignages, des conférences et des contributions artistiques nous chercherons à engager la discussion autour du binôme « Europe » et « Théâtre ». Considérant le théâtre à la fois comme un lieu et une forme de médiation et de recherche, nous entendons mettre l’accent sur la rencontre entre artistes, enseignants-chercheurs et étudiants. Nous pouvons d’ores et déjà compter sur la participation des performeuses du « Birgit Ensemble », du collectif « Etrange Miroir » ainsi que sur la venue du dramaturge allemand Konstantin Küspert. D’’autres propositions ou contributions artistiques et scientifiques sont les bienvenues.

Jean-Marc Ferry invité de « La Chose Publique » à Lyon

Jean-Marc Ferry est l’un des invités de « La Chose Publique », le festival des idées organisé par La Villa Gilet et Res Publica du 16 au 25 novembre 2017. Il interviendra lors d’une conférence sur « Les grands penseurs de l’Europe » mardi 21 novembre de 18h30 à 20h à l’Institut d’Études Politiques de Lyon (14, avenue Berthelot Lyon 7e).

L’entrée est gratuite mais sur réservation :
http://www.villagillet.net/portail/la-chose-publique/details/article/entretien-avec-jean-marc-ferry/
En savoir plus sur le festival

 

Jean-Marc Ferry

Philosophe, professeur des Universités

Jean-Marc Ferry est titulaire de la Chaire de Philosophie de l’Europe de l’Université de Nantes à la Maison des Sciences de l’Homme de Nantes depuis sa fondation en 2011. Il est professeur honoraire en science politique et philosophie morale à l’Université libre de Bruxelles, docteur honoris causa de l’Université de Lausanne (2000) et de l’Université Saint-Louis de Bruxelles (2017), ancien boursier de la fondation Alexander von Humboldt (Bonn). Il est membre, notamment, de la Fondation Jean Monnet, du groupe Spinelli pour l’Europe, et de l’Observatoire Européen des Politiques Universitaires. Jean-Marc Ferry est Commandeur de l’ordre de Léopold et Grand Officier de l’ordre de Léopold II (Belgique), Médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de Paris. En 1995, l’Académie française lui décerne le Prix La Bruyère pour l’ensemble de son œuvre. Son œuvre fut couronnée à deux reprises par l’Institut de France : Prix La Bruyère de l’Académie française, en Philosophie, Morale, Sociologie, « pour l’ensemble de l’œuvre » (1995) ; prix Louis Marin de l’Académie des Sciences morales et politiques, pour La Question de l’Etat européen (2001).

Il a publié, à ce jour, une trentaine d’ouvrages, quelques deux cent cinquante articles de revues, chapitres d’ouvrages collectifs, entretiens et rapports d’expertise dont beaucoup traitent des questions européennes.

Il dirige la collection Humanités aux Éditions du Cerf (Paris) et la collection La Pensée élargie aux Éditions Le Bord de l’Eau. Il co-dirige avec Nathalie Zaccaï-Reyners la collection Philosophie et société aux Éditions de l’Université Libre de Bruxelles et, avec Alain Renaut, la collection Philosophie appliquée aux Presses Universitaires de Paris Sorbonne. Son dernier ouvrage s’intitule La Raison et la foi. Une philosophie de la religion. Parmi ses ouvrages les plus importants, rappelons Les Puissances de l’expérience (1991), Philosophie de la communication (1994), L’Ethique reconstructive (1996), La Question de l’Etat européen (2000), De la Civilisation (2001), Valeurs et normes (2002), La Question de l’Histoire (2002), Les Grammaires de l’intelligence (2004), Europe, la voie kantienne (2005), La Religion réflexive (2010), La république crépusculaire (2010), La Raison et la Foi (2016).

Il est également promoteur du concept de l’Allocation Universelle.

Lire le CV de Jean-Marc Ferry

http://users.skynet.be/sky95042

https://www.amazon.fr/-/e/B004N55X78

 

Réunion d’info Appels à projets européens H2020 SHS/ICC/TIC

Cette réunion se penchera principalement sur les thématiques suivantes : industries culturelles et créatives (ICC) – TIC / le patrimoine culturel / la migration / la gouvernance / l’enfance et la jeunesse.

RÉUNION D’INFORMATION APPELS A PROJETS EUROPÉENS HORIZON 2020
THÉMATIQUES
SHS / ICC / TIC

8 novembre 2017 8h30-12h45

MSH Ange-Guépin, Nantes (visio possible depuis Le Mans)

 

Programme et inscription

 

CAP Europe (Université Bretagne Loire) et les RFI Ouest Industries Créatives & Alliance Europa proposent un temps d’échanges dédié au décryptage des appels à projets Horizon 2020, sur ces thématiques : Industries Culturelles et Créatives (ICC) – TIC / Patrimoine culturel / Migration / Gouvernance / Enfance et Jeunesse. L’accent sera mis sur le partage d’expérience et l’accompagnement des acteurs académiques ligériens.

 

Cet événement est organisé dans le cadre de la parution du programme de travail 2018-2020 du Défi 6 Europe in a changing world – Inclusive, innovative and reflective societies.

 

Il précède une rencontre de partenariats à Bruxelles le 14 novembre pour faciliter l’identification de collaborateurs potentiels et la mise en place de consortiums de projets (en savoir plus).

Intervention de Jean-Christophe Barbato à Plovdiv

A l’occasion du 25ème anniversaire de la Faculté de droit de Plovdiv, les 19 et 20 septembre 2017, le Professeur Jean-Christophe Barbato est intervenu sur la politique culturelle de l’Union européenne entre diversité culturelle et mise en avant de l’héritage culturel commun.

Cet événement a fait l’objet d’un reportage vidéo de la télévision locale: http://news.bnt.bg/bg/a/25-godini-yuridicheski-fakultet-v-plovdivskiya-universitet (en bulgare)

Cette première présentation en Bulgarie a permis par ailleurs d’organiser au mieux l’intervention conclusive prévue en 2019 qui doit avoir lieu dans cette ville à l’occasion de sa reconnaissance comme capitale européenne de la culture.

Brexing news #41 – Négociations

Par Simon Usherwood

Quelles sont les attentes respectives des acteurs principaux des négociations envers le Conseil européen qui se tient aujourd’hui et demain, 19/20 octobre, à Bruxelles ?

C’est un moment important du processus, puisque les vingt-sept Etats-membres restants sont censés faire un état des lieux des négociations et décider de la suite à donner au mandat de Michel Barnier et de son équipe.

On sait depuis quelques jours que l’ensemble des institutions impliquées – la Commission, le Conseil des Affaires générales et le Parlement – concluront à l’absence de « progrès significatifs » et refuseront en principe de passer à la Phase II des négociations. On connaît aussi les trois pierres d’achoppement : les droits des citoyens européens au Royaume-Uni, les engagements financiers, la frontière irlandaise. Ce n’est guère surprenant : depuis l’été déjà, le gouvernement britannique n’arrive pas à se mettre d’accord sur le résultat souhaité : ce n’est pas la compréhension des enjeux principaux qui fait défaut, mais une idée claire sur comment on souhaite les résoudre.

Le blocage actuel a un double coût : il renvoie à décembre tout avancement hypothétique vers la Phase II, et il prive le processus de l’impulsion que le discours de Florence de Theresa May était éventuellement censé lui donner.

Voilà pour le contexte. Maintenant, qu’attendent les uns et les autres du Conseil de cette semaine ?

L’Union des 27

Pour les dirigeants des Etats membres restants, le Brexit représente une corvée dont ils se seraient bien passés. Peu d’entre eux s’y impliquent activement, et la plupart sont contents de savoir que la Commission s’en occupe et que tout le monde semble rester soudé. Personne ne veut se faire avoir pour les aspects financiers, et les droits des citoyens sont une inquiétude pour plus d’un. Tant qu’ils peuvent rentrer chez eux en confirmant que l’Union se bat pour les intérêts communs, tout va bien.

Pour les quelques Etats qui sont fortement impliqués, préserver le mandat initial est également la meilleure option. Pour l’Irlande, cela maintient ses intérêts en haut de l’agenda ; pour l’Allemagne, l’unité du bloc est prioritaire pour négocier un bon accord final avec les Britanniques.

La Commission

C’est un peu plus compliqué pour elle. Elle a vraiment intérêt à ce que la procédure de l’article 50 donne de bons résultats. Non seulement parce qu’elle veut maintenir le Royaume-Uni dans une relation fonctionnelle avec l’Union, mais aussi parce qu’elle veut démontrer ses capacités de résolution de problèmes. C’est son job, après tout ! En même temps, elle se doit de protéger les valeurs fondamentales de l’Union et les bénéfices qu’elle apporte à ses membres, ce qui limite sa marge de concessions envers les Britanniques.

Le compromis qui se dessine est que la Commission poussera les Etats-membres à préparer d’ores et déjà son mandat pour la Phase II. Et puisqu’elle le fera en public, elle signalera ainsi en même temps ses intentions au Royaume-Uni, ce qui peut aider pour la résolution des problèmes de la Phase I.

Le gouvernement britannique

Il est assez coincé. Le sentiment de force qui anime les « Hard-Brexiteers » dans le gouvernement et jusque dans le cabinet rend toute concession difficile, d’autant que se multiplient désormais des appels à quitter la table des négociations avec un baroud d’honneur et en claquant la porte. Aussi autodestructrices que soient de telles recommandations, elles n’en soulignement pas moins à quel point la marge de manœuvre de Theresa May est réduite, à Bruxelles comme à Londres.

Comme Madame May ne fera pas de nouvelles offres au Conseil, beaucoup dépendra de la manière dont les choses sont présentées. Elle risque de s’aligner sur le ping-pong qu’on connaît des conférences de presse conjointes de Michel Barnier et David Davis : l’un dit « il n’y a pas de progrès », alors que l’autre dit « si, si, il y a progrès ! ».

Cela n’annonce rien de bien pour Theresa May. Si les choses venaient à s’envenimer, elle donnerait encore davantage l’image d’une chef incapable de gérer son plus grand chantier, et les députés conservateurs pourraient finir par penser que, tout compte fait, il n’y aurait plus grand-chose à perdre à changer le cheval au milieu du gué.

A l’Union européenne de décider si ce serait une bonne ou une mauvaise chose, et de bien peser les tenants et les aboutissants d’une telle évolution. Les Etats-membres, la Commission, et le Royaume-Uni – un ménage à trois délicat !

 

V.O. anglaise : http://politicsatsurrey.ideasoneurope.eu/2017/10/19/needs-european-council/

L'auteur

Simon Usherwood

Simon Usherwood est professeur en sciences politiques à l’Université de Surrey. C'est un spécialiste reconnu de l'étude de l’Euroscepticisme. Il est membre du réseau « UK in a Changing Europe » et contribue régulièrement depuis quelques années aux blogs d'actualité européenne de l'EU-Asia Institute de l'ESSCA Ecole de Management.

Professeur de sciences politiques à l’Université de Surrey, spécialiste de l’Euroscepticisme et membre du réseau « UK in a Changing Europe »

Twitter: @usherwood

Les Tchèques iront voter. Pour renforcer les populistes.

Par Petr Kaniok

Aujourd’hui et demain, les électeurs tchèques se rendront aux urnes. Comme tous les quatre ans, ils décideront de l’avenir de « Czechia » (selon le nouveau nom international que voudrait se donner, avec plus ou moins de réussite, la petite république au centre de l’Europe). Et une fois de plus, les élections sont qualifiées d’« importantes », voire « décisives » par les médias tchèques, mais aussi plus d’un homme politique.

 

Si je dis « une fois de plus », c’est que ce n’est pas la première fois. Durant les sept dernières années, la politique tchèque a énormément changé. De stable en instable. De prévisible en chaotique. Et de plutôt modérée en populiste. Comment cela a pu se produire ?

Il était une fois un petit pays au cœur même du continent européen. Jusqu’en 2010, ce fut un pays remarquablement stable, notamment depuis son divorce “de velours”, en janvier 1993, avec son voisin slovaque après 80 ans de mariage. Alors que dans ses pays voisins, des formations politiques naissaient pour disparaître souvent au cours d’une seule législative, le paysage politique du petit pays tchèque était gentiment ennuyeux, avec au grand maximum cinq ou six partis et une alternance standard entre le centre-droite et le centre-gauche. Même les nouveaux arrivants – comme les Verts en 2006 – étaient des partis traditionnels dans le sens où ils représentaient un ensemble cohérent d’idées et d’objectifs.

Puis, tout a changé aux élections de 2010. Depuis, la politique tchèque est devenue une autre histoire. Pas en bien pour le pays.

Comme souvent, il faut chercher du côté de l’histoire pour comprendre le « pourquoi ». Même si 2010 peut être considéré comme un moment   charnière, les causes profondes du « séisme électoral » étaient apparues dès les années 1990. A cette époque, la transition tchèque – notamment dans sa dimension économique – avait l’air d’une vraie réussite. Durant la campagne 1996, Václav Klaus, leader emblématique de la Tchéquie moderne, s’en réclamait avec son slogan « Nous avons fait nos preuves». En revanche, les électeurs ne furent pas convaincus et donnèrent massivement leurs voix à l’opposition. Le résultat permit à Klaus de former une seconde coalition de gouvernement, mais ce fut un gouvernement de minorité, faible, qui dut démissionner après seulement un an et demi au pouvoir.

Les élections anticipées qui s’ensuivirent ne parvinrent pas non plus à dégager une majorité, mais cette fois-ci, le gouvernement fut formé par les Sociaux-Démocrates, et Miloš Zeman, un autre personnage clé de la politique tchèque, en devint le Premier ministre. Ce qui n’avait rien de tragique en soi, mais son cabinet fut soutenu dans un soi-disant « accord d’opposition » par les « Démocrates Civiques » de Václav Klaus, pourtant son premier rival et ennemi juré. Voilà le péché originel de la démocratie tchèque : une pseudo-coalition et une pseudo-opposition, pour laquelle Klaus et Zeman ne sont pas seuls à porter la responsabilité, puisque les autres partis se montrèrent incapables de trouver une solution alternative, blessant profondément les électeurs des partis traditionnels. Elle a laissé une cicatrice qui ne s’est jamais refermée.

Un deuxième péché a été commis dans les années 1990 : la décentralisation. L’idée même de créer des régions et de leur attribuer certaines compétences – l’éducation, le développement régional, la santé – n’est bien sûr pas mauvaise en soi, et elle fut soutenue par la majorité des partis politiques. Ceci dit, dès que les régions ont obtenu le pouvoir de gérer l’argent en provenance des fonds structurels européens, de gros problèmes sont apparus. A partir de 2006 notamment, presque chaque région tchèque a eu droit à son scandale de corruption. Ces derniers étaient généralement liés, de manière directe ou indirecte, à des projets co-financés par les fonds structurels, touchant le plus souvent des politiques régionales issus soit des Démocrates Civiques, soit des Sociaux-Démocrates. La régionalisation de l’aide européenne a ainsi mené à des magouilles entre les hommes forts des nouvelles administrations régionales et leurs amis du monde des affaires – impossibles à contrôler depuis les sièges des deux partis. L’existence de ces personnages douteux – pour qui le terme « parrains » est largement partagé – a été un autre clou dans le cercueil des partis traditionnels.

Il y a certes eu d’autres causes internationales et contextuelles pour le grand changement dans la politique tchèque – la présidence européenne tragicomique de 2009, par exemple, et la crise financière. Mais les dynamiques du séisme de 2010 ou encore l’arrivée des populistes au parlement se sont trouvés au sein même du système à devoir expliquer les erreurs commises par les leaders politiques du pays. Un parti nommé « Affaires Publiques » eut du succès avec une campagne axée sur le slogan « Nous dégagerons les dinosaures politiques » et rentra au gouvernement. Et même si ce parti se montra vite inapte et éclata après trois ans, son succès initial a ouvert la boîte de Pandore au populisme.

En 2013, lors des élections anticipées, l’appel populistes a été repris de manière fortement efficace par d’autres partis émergents : l’« Action des Citoyens Mécontents » (connu sous l’acronyme « ANO ») et la droite populiste de l’« Aube de la Démocratie Directe ». Le premier de ces deux mouvements, dont le leader (et propriétaire, il convient de préciser) est Andrej Babiš, l’un des businessman les plus riches du pays, utilisa le slogan « Nous ne sommes pas comme les politiques, nous travaillons dur », alors que le deuxième fit la promotion de la démocratie directe comme remède universel contre tout ce qui n’allait pas dans la République.

C’est surtout ANO qui réussit son coup. Succédant à « Affaires Publiques », sans commettre les mêmes erreurs, il entra au gouvernement et est aujourd’hui la première force politique du pays. En 2017, la question principale n’est pas qui va gagner, mais simplement quel nombre de sièges sera raflé par ANO et combien de partenaire il lui faudra pour former une majorité dans l’assemblée. Les derniers sondages accordent tout juste 10 à 12% des votes pour les deux grands partis traditionnels… En fait, ils se battent désormais avec les autres « petits » partis et les nouveaux arrivants, comme « Les Pirates », l’étoile montante de la politique thèque.

Notre système électoral est basé sur le scrutin proportionnel avec un seuil de 5% pour entrer dans l’assemblée. Cependant, comme les sièges sont distribués dans les treize régions plus Prague, il possède aussi une composante majoritaire qui se voit même renforcée par l’application de la « méthode d’Hondt » pour calculer le nombre de mandats. Il en résulte qu’un parti doté de d’environ 30% des voix peut avoir 40% ou plus des sièges dans l’assemblée, en fonction de combien de votes tomberont sous le seuil des 5% et seront ensuite distribué parmi les partis qualifiés.

A part la victoire d’ANO, les résultats de la semaine prochaine sont difficiles à prévoir. La campagne n’est pas particulièrement intensive et manque de thèmes forts. Les partis traditionnels tentent de faire paraître Monsieur Babiš comme un oligarque dangereux et dictateur en puissance, mais ils manquent de proposer un agenda positif et intéressant de leur côté. Un autre problème est le manque de leaders charismatiques, un must de nos jours.

Conclusion : ce qu’il faut attendre comme résultat principal des élections tchèques de 2017 est, d’une part, une instabilité encore accrue au sein du paysage politique et, d’autre part, un renforcement des tendances populistes en son sein.

L'auteur

Petr Kaniok

Petr Kaniok est professeur à l’Institut International de Science Politique de l’Université Masaryk de Brno. Il travaille sur l’Euroscepticisme en Europe centrale, ainsi que sur les élections et les partis politiques en Europe.

Appel à communications : Colloque international Représentation et mémoire de la migration

Organisé les 24-25 mai 2018 à Nantes dans le cadre du projet CITER. En se fondant sur les avancées accomplies par la recherche, les archives et les musées, le colloque se propose d’envisager selon différentes perspectives les conditions, les formes et les effets de la représentation et de la mémoire de la migration. À partir d’analyses de l’histoire et du présent il s’agit d’étudier selon quels modèles, traditions et perspectives les différents pays négocient la migration et l’intégration, et quelles discussions nationales suscitent la mise en visibilité des histoires migratoires ainsi que les défis spécifiques qui y sont corrélés.

Lancement du Diplôme d’Université – « Droit de l’Art et de la Culture »

Le Diplôme d’Université « Droit de l’Art et de la Culture », prévu dans le cadre de la Chaire Jean Monnet – Droit et politique de la culture de l’UE a été lancé à la rentrée universitaire 2017/2018. Proposé entièrement à distance, il s’agit de la première formation de ce type en France,. Il a pour objectif de fournir un socle de connaissances juridiques solide dans les domaines du marché de l’art et de la culture.

Il est proposé en formation initiale ou continue et s’adresse à toute personne souhaitant acquérir des connaissances sur le droit de l’art et de la culture, comprendre les règles existantes, appréhender les évolutions et les intégrer dans leur pratique professionnelle.

Pour en savoir +

Objectifs

Le DU Droit de l'Art et de la Culture mêle le droit public et le droit privé, le droit interne et le droit de l’Union européenne afin d’offrir une vision complète des enjeux juridiques attachés à l’art et à la culture.

Le diplôme a pour but de proposer une formation sur les aspects essentiels du droit de l’art et de la culture et repose sur un tronc commun obligatoire pour tous les inscrits et qui contient les cours portant sur les aspects
« fondamentaux ».

Les participants peuvent ensuite choisir un ou plusieurs parcours de spécialisation :

  • Parcours droit de la culture et musées qui met l’accent l’action culturelle publique et les musées
  • Parcours droit du marché de l’art qui porte sur les enjeux économiques, le droit de la vente des œuvres d’art, la fiscalité du marché de l’art,  les assurances et le droit de suite des auteurs.

Public concerné

  • Tous les professionnels de la culture ou du marché de l’art qui, bien que non juristes, sont confrontés au droit de l’art et de la culture : personnel des musées,  des galeries d’art, du ministère de la culture, des collectivités….
  • Les étudiants qui se destinent à travailler dans le monde de l’art et de la culture et qui souhaitent acquérir des compétences juridiques dans ces domaines. les juristes qui souhaitent acquérir des compétences en droit de l’art et de la culture
  • Les personnes en recherche d’emploi qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences.
  • Les personnes suivant cette formation disposeront d’outils pédagogiques adaptés à la formation à distance.

Responsable de formation

Jean-Christophe Barbato

Professeur agrégé de droit public, enseignant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste en droit de l’Union européenne. Auteur d’une thèse intitulée « La diversité culturelle en droit communautaire. Contribution à l’analyse de la spécificité de la construction européenne ».

Ses travaux portent principalement sur le droit et la politique de la culture de l’Union européenne. A ce titre, il a participé à des conférences en France et à l’étranger (Bruxelles, Saint Pétersbourg) et est expert sur ces questions pour le F.R.S.-FNRS Belge.

Il a rédigé de nombreux écrits portant sur le droit et la politique de la culture de l’UE et notamment un fascicule « culture » pour le répertoire Dalloz en collaboration avec Jack Lang. Il a également co-organisé en juin 2015 un colloque international au Petit Palais à Paris consacré à l’ « Européanisation et à l’internationalisation du droit des musées » avec le soutien du Louvre.

Au sein de l’Université de Nantes, il a dirigé la mention Études européennes et internationales et co-dirigé le M1 Droit Européen et international et le M2 Droit de l’UE. Il était titulaire de la Chaire Droit et Politique de la Culture de l’UE jusqu’en 2018, soutenue dans le cadre du programme Jean Monnet.

 

Contact

Faculté de droit et des sciences politiques – Université de Nantes

Située sur le campus Tertre, la Faculté de Droit et des Sciences politiques est une des composantes les plus importantes de l'Université de Nantes.

La diversification des formations qui y sont proposées, les collaborations régulières entre les enseignants et les professionnels, l’originalité et la reconnaissance des recherches qui y sont menées, l’ouverture constante à l’international et la compétence de l’ensemble des personnels attirent un nombre croissant d’étudiants.

Elle également présente sur le site de la Roche-sur-Yon.

http://www.droit1.univ-nantes.fr/

Recrutement d’un.e stagiaire : développement du « laboratoire d’innovation pédagogique sur l’Europe »

Dans le cadre du projet LIPE (laboratoire d’innovation pédagogique sur l’Europe) porté par l’Université de Nantes, le CRHIA recrute un.e stagiaire pour 3 mois à compter du 6 novembre 2017.

Financé pour deux ans (2016 – 2018) dans le cadre de « La Fabrique des idées européennes » d’Alliance Europa et coordonné par Virginie CHAILLOU-ATROUS et Michel CATALA, le projet LIPE (laboratoire d’innovation pédagogique sur l’Europe) a pour ambition de mettre en place un centre d’innovation pédagogique pour diffuser et valoriser les résultats de recherches en sciences humaines et sociales sur l’Europe auprès du monde de l’éducation.

Missions principales :

  • Appui à l’enrichissement de la plateforme LIPE
  • Accompagnement de l’équipe administrative pour la mise en oeuvre du plan de communication
  • Participation à la définition du modèle économique du LIPE et recherche de soutiens financiers

Date limite de candidature : 23 octobre 2017 à 17h

Début du stage :de : 6 novembre 2017

Consulter l’offre de stage détaillée

Conférence « Entre barbarie absolue et civilisation achevée – un regard sur le modèle européen »

Jeudi 26 octobre à 19h30
Institut français Stuttgart | Schloßstr. 51

Dans le cadre du colloque de recherche franco-allemand qui aura lieu à Stuttgart du 26 au 28 octobre 2017, Jean-Marc Ferry donnera une conférence d’ouverture intitulée  « Entre barbarie absolue et civilisation achevée – un regard sur le modèle européen ».

Le colloque organisé par l’Université de Stuttgart et l’Institut français de Stuttgart aura pour objectif d’initier un échange interdisciplinaire sur la distinction entre la civilisation et la culture d’un côté et la barbarie de l’autre côté.

 

Lire le flyer de la conférence (en allemand)

 

 

Jean-Marc Ferry

Philosophe, professeur des Universités

Jean-Marc Ferry est titulaire de la Chaire de Philosophie de l’Europe de l’Université de Nantes à la Maison des Sciences de l’Homme de Nantes depuis sa fondation en 2011. Il est professeur honoraire en science politique et philosophie morale à l’Université libre de Bruxelles, docteur honoris causa de l’Université de Lausanne (2000) et de l’Université Saint-Louis de Bruxelles (2017), ancien boursier de la fondation Alexander von Humboldt (Bonn). Il est membre, notamment, de la Fondation Jean Monnet, du groupe Spinelli pour l’Europe, et de l’Observatoire Européen des Politiques Universitaires. Jean-Marc Ferry est Commandeur de l’ordre de Léopold et Grand Officier de l’ordre de Léopold II (Belgique), Médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de Paris. En 1995, l’Académie française lui décerne le Prix La Bruyère pour l’ensemble de son œuvre. Son œuvre fut couronnée à deux reprises par l’Institut de France : Prix La Bruyère de l’Académie française, en Philosophie, Morale, Sociologie, « pour l’ensemble de l’œuvre » (1995) ; prix Louis Marin de l’Académie des Sciences morales et politiques, pour La Question de l’Etat européen (2001).

Il a publié, à ce jour, une trentaine d’ouvrages, quelques deux cent cinquante articles de revues, chapitres d’ouvrages collectifs, entretiens et rapports d’expertise dont beaucoup traitent des questions européennes.

Il dirige la collection Humanités aux Éditions du Cerf (Paris) et la collection La Pensée élargie aux Éditions Le Bord de l’Eau. Il co-dirige avec Nathalie Zaccaï-Reyners la collection Philosophie et société aux Éditions de l’Université Libre de Bruxelles et, avec Alain Renaut, la collection Philosophie appliquée aux Presses Universitaires de Paris Sorbonne. Son dernier ouvrage s’intitule La Raison et la foi. Une philosophie de la religion. Parmi ses ouvrages les plus importants, rappelons Les Puissances de l’expérience (1991), Philosophie de la communication (1994), L’Ethique reconstructive (1996), La Question de l’Etat européen (2000), De la Civilisation (2001), Valeurs et normes (2002), La Question de l’Histoire (2002), Les Grammaires de l’intelligence (2004), Europe, la voie kantienne (2005), La Religion réflexive (2010), La république crépusculaire (2010), La Raison et la Foi (2016).

Il est également promoteur du concept de l’Allocation Universelle.

Lire le CV de Jean-Marc Ferry

http://users.skynet.be/sky95042

https://www.amazon.fr/-/e/B004N55X78