Colloque « Les suites de l’engagisme – XIXe – XXIe siècles »

Journée(s) thématique(s)

Virginie CHAILLOU-ATROUS, docteure en histoire, chargée d’enseignement et d’appui à la recherche, et Françoise LE JEUNE, Professeure de civilisations britanniques, à l’Université de Nantes – CRHIA, organisent les 26 et 27 novembre 2020 un colloque sur le thème :

Les suites de l’engagisme – The Indenture Legacy
XIXe – XXIe siècles

Pour ce premier colloque international du programme de recherches DIASCOM – diasporas, communautarismes et re-déplacements en contexte colonial et post-colonial , nous nous intéresserons surtout aux « diasporas » provoquées par l’engagisme. L’histoire de l’engagisme, phénomène migratoire de grande ampleur, reste peu étudiée à l’échelle internationale. Pourtant son importance est capitale au regard de l’histoire coloniale européenne et de la construction identitaire des anciens territoires coloniaux, des pays d’origine des engagés (Inde, Chine, Mozambique, Afrique de l’Ouest, etc…), de l’Europe ultra-marine, des Amériques et même de l’Europe continentale.

Il s’agira non seulement de s’intéresser dans un premier temps à l’arrivée des déplacés issus de l’engagisme dans les colonies dites « d’accueil » au XIXe siècle et au début du XXe siècle mais aussi d’étudier, dans un second temps leur intégration et leurs stratégies de survivance notamment par le biais des communautarismes et ce, sur plusieurs générations.

L’objectif est d’étudier cette histoire globale de l’engagisme lors de ce premier colloque, pour en étudier les conséquences et les impacts sur les diasporas nées de ce contexte jusqu’à aujourd’hui, dans un second colloque en 2021. Au terme de nos travaux, il s’agira d’élaborer un bilan comparatif et transnational de ces premières diasporas forcées et de leur héritage chez les générations suivantes.

Ce colloque international organisé sous forme de deux ateliers a pour ambition de contribuer à mettre en avant les déplacés eux-mêmes, ou leurs descendants, et d’analyser leur parcours identitaire au prisme d’expériences de vies. La mise en commun de ces recherches permettra de nourrir l’historiographie des études diasporiques puisque les études existantes se sont surtout attachées à décrire le phénomène migratoire de l’engagisme, sur une temporalité courte, ou dans un cloisonnement temporel ou géographique, en laissant de côté la question de l’arrivée et de l’installation des engagés dans le pays d’accueil, ou celle de leurs descendants, créant ainsi un certain cloisonnement des recherches et en limitant l’analyse des conséquences sociétales actuelles.

 

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