Quand on sort de son étagère des ouvrages plus ou moins anciens sur la construction européenne…
Notes de relecture et de redécouverte, analyses et critiques rétrospectives.
Quand on sort de son étagère des ouvrages plus ou moins anciens sur la construction européenne…
Notes de relecture et de redécouverte, analyses et critiques rétrospectives.
Note de lecture : Thomas Hoerber, Hayek vs. Keynes – A Battle of Ideas. Londres, Reaktion Books, 2017.
Y a-t-il eu, depuis le début de la crise économique et financière en 2008, un seul éditorial ou point-de-vue dans un titre de presse international qui ne faisait pas, d’une manière ou d’une autre, référence à Keynes, aux doctrines ou recettes keynésiennes ou au « Keynésianisme » tout court ? Y a-t-il eu une seule prise de position d’un économiste qui ne renvoyait pas à l’œuvre du grand économiste britannique, en l’indiquant comme manuel ou feuille de route à l’intention de leaders politiques en charge de traiter les banques en faillite, de doper une croissance molle, ou de réparer les imperfections de l’Union monétaire européenne ? S’il y en a eu, j’ai dû les rater.
20 ans après : le livre de Tony Judt, « A Grand Illusion ? », paru chez Penguin en 1996.
Reprendre un ouvrage qui, il y a deux décennies, se proposait de dessiner les perspectives de l’Union européenne dans un futur proche, est un exercice qui peut s’avérer très utile. Cela remet en perspective les réussites et les échecs d’un processus d’intégration de longue haleine. Du coup, le moment présent se regarde d’un œil différent.