La Chaire de Philosophie de l’Europe de l’Université de Nantes dans le cadre d’Alliance Europa a organisé un colloque international intitulé « Europe. Le partage public – privé en question ». Le colloque s’est déroulé les 23 et 24 mars 2017 à la Maison de sciences de l’Homme ange Guépin à Nantes.
Colloque Europe. Le partage public – privé en question
Panel 1 : Table ronde Médias, espace public - Jeudi 23 mars 2017
Une approche strictement descriptive de nos espaces publics est-elle possible ? L’analyse du fonctionnement médiatique peut-elle faire abstraction de ce qui, à nos yeux, mériterait le caractère public, et de ce qui, en revanche, reviendrait à la sphère privée ? S’il est vrai que nos évaluations spontanées du fonctionnement médiatique reposent sur une notion intuitive du partage public/privé et de ses « justes critères », comment alors procéder à une clarification de ceux-ci, afin de procurer à la critique une assise réfléchie ?
Gilles ACHACHE, Scan-research, Paris, France
>> Voir la vidéo
Daniel DAYAN, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et CNRS Paris
« Le jeu de cache-cache du public et du privé . Dramaturgies médiatiques et suppression du débat »
>> Voir la vidéo
Isabelle VEYRAT-MASSON, CNRS Paris, Laboratoire "Communication et politique"
>>Voir la vidéo
Modérateur-discutant : Jean-Marc FERRY, Titulaire de la Chaire de Philosophie de l’Europe à l’Université de Nantes, France, Université libre de Bruxelles, Belgique
Panel 2 : Table ronde Raison publique, conscience privée - Jeudi 23 mars 2017
Nos constitutions libérales admettent une certaine dissociation entre, d’une part, les normes publiques censées communes aux ressortissants en tant que citoyens, et, d’autre part, les valeurs privées supposées propres à chaque individu en tant que particulier. Cependant, la critique de l’individualisme contemporain voit dans cette dissociation un risque pour l’identité des personnes. On pointe les limites d’un dispositif qui, au nom de la responsabilité, institue une séparation entre la raison publique et la conviction privée, et l’on en appelle à un dépassement du libéralisme politique. Comment relever le défi ? La critique peut-elle, à cet égard, indiquer une voie plausible ?
Julien BARROCHE, Institut national des langues et civilisations orientales, Paris, France
« L'Union par le droit, la société civile plutôt que l'Etat »
>> Voir la vidéo
Mark HUNYADI, Université catholique de Louvain, Belgique
« L’alternative libérale public/privé est-elle complète ? »
>> Voir la vidéo
Modérateur-discutant : Tristan STORME, Faculté de droit et des sciences politiques, Université de Nantes, France
Panel 3 : Table ronde L’Union économique et monétaire (UEM) - Vendredi 24 mars 2017
Dire que l’Union économique et monétaire fonctionne mal ; qu’en l’état actuel elle enserre les Etats de l’Eurozone dans un carcan, les prive des moyens d’une politique autonome et concertée, enlise les économies nationales dans une forme d’impuissance qui les condamne à la stagnation, c’est là un diagnostic de moins en moins contesté. Mais il présuppose qu’une telle Union existe. Or, rien n’est moins évident. Une critique constructive pourrait-elle esquisser les voies d’une Union économique et monétaire digne de ce nom ?
Frédéric ALLEMAND, Université du Luxembourg, Luxembourg
«La politique budgétaire des Etats de la zone euro : nationale et commune »
>> Voir la vidéo
Dany LANG, Université de Paris 13, France
« L’UEM dans un équilibre intenable – entre fédéralisme et dislocation »
>> Voir la vidéo
Arnaud LECHEVALIER, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, France
«Crise de la zone euro et reconfiguration des frontières public-privé au prisme de l'Europe sociale »
>> Voir la vidéo
Panel 4 : Table ronde Bien public, bien privé, bien commun - Vendredi 24 mars 2017
Dans son ouvrage intitulé « Illusion financière », Gaël Giraud indique que la construction européenne peut être regardée comme une entreprise de privatisation de la monnaie et du crédit. En un sens, ce diagnostic pourrait même s’appliquer au politique européen en général. Mais en ce qui concerne l’UE, l’Etat européen n’est pas nécessairement la bonne alternative au fanatisme du marché. Entre le pôle privé du marché et le pôle public de l’Etat, un Commun européen est-il pensable ?
Massimo AMATO, Université Bocconi de Milan, Italie
« La multiplicité monétaire comme condition d'une monnaie commune »
>> Voir la vidéo
Gaël GIRAUD, Economiste en chef de l’Agence Française de développement (AFD) et directeur de recherche au CNRS, Paris, France
« Pour une politique européenne des communs »
>> Voir la vidéo