Charlotte Barcat et Annie Thiec, Maîtres de conférences en civilisation britannique à l’Université de Nantes, organisent un colloque qui examinera les liens entre euroscepticisme et protection des droits humains au Royaume-Uni.
Le Human Rights Act, entré en vigueur il y a 20 ans, a été depuis souvent attaqué par les Conservateurs, qui ont à plusieurs reprises promis son abrogation à partir de 2010.
ons de gouvernance et de démocratie. Les divergences sur la question des droits humains représentent-elles une menace de plus pour l’Union entre les quatre nations du Royaume-Uni, déjà mise à mal par le « Brexit » ? Dans quelle mesure l’adhésion à la CEDH et le Human Rights Act ont-ils renforcé la protection des droits humains au Royaume-Uni, et quel pourrait être l’impact de leur éventuel remplacement par une charte britannique des droits fondamentaux ?Parmi les thématiques pouvant être abordées :
- L’euroscepticisme et la question de la souveraineté du parlement britannique face à la législation européenne sur les droits humains
- Les enjeux politiques du débat sur les droits humains en Écosse, en Irlande du Nord, au pays de Galles ou pour l’Union
- La question des droits humains dans le discours eurosceptique au Royaume Uni
- La genèse, le bilan et l’avenir du Human Rights Act au Royaume Uni
- Les enjeux pour l’Union et pour les droits humains au Royaume Uni d’une Charte britannique des droits fondamentaux
- L ’impact des décisions de la Cour européenne des droits de l’homme (avant et/ou après le Human Rights Act ) sur la perception de la CEDH au Royaume Uni
- Le Royaume Uni , la Charte des Droits Fondamentaux de l’UE et/ou la Cour de Justice de l’UE
